Le meurtre le 1er novembre de deux membres du parti néonazi grec Aube dorée a été revendiqué samedi au nom d’un groupe d’extrême gauche jusqu’alors inconnu disant avoir agi en représailles du récent assassinat d’un musicien antifasciste par un néonazi.
« Nous, les Pouvoirs révolutionnaires combattants du peuple, revendiquons la responsabilité des exécutions politiques des membres fascistes du parti néonazi Aube dorée », déclare un communiqué publié sur le site internet grec d’informations Zougla.
« L’attaque a été un acte de représailles pour le meurtre de Pavlos Fyssas », un rappeur de 35 ans poignardé à mort le 18 septembre par un membre d’Aube dorée à la sortie d’un bar dans la banlieue sud-est d’Athènes, toujours d’après ce texte, dans lequel ce parti néonazi est en outre accusé d’avoir tué et battu des immigrés et d’autres sympathisants de gauche ces deux dernières années.
Le communiqué avait à l’origine été dupliqué sur une clé USB elle-même mise à l’intérieur d’un sac en plastique déposé à Kaisariani, dans la banlieue de la capitale grecque. Il a été découvert à la suite d’un appel téléphonique, a précisé Zougla.
L’enquête sur l’assassinat par deux inconnus au début du mois d’Emmanuel Kapelonis, 22 ans, et de Giorgos Foudoulis, 27 ans, deux gardes des locaux d’Aube dorée sur une avenue de la banlieue nord d’Athènes, a été confiée à la brigade chargée de la lutte contre le terrorisme.
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