A la fin de 1936, le comte de Saint-Aulaire, ambassadeur de France, publiait un livre « Genève contre la Paix » (Edition Plon). Il y rapportait les déclarations faites devant lui par un grand banquier juif de New York dans un café de Budapest, capitale de la Hongrie, que le Juif Bela Kuhn venait d’ensanglanter par une affreuse révolution communiste. La banque dont il est question ici est la Banque Kuhn, Loeb & Cie de New York, dont les directeurs étaient Jacob H. Shiff, Otto H. Kahn, les frères Paul et Félix Warburg. Voilà ce qu’on peut lire page 85 et suivantes dans ce livre :
« Un convive lui ayant demandé (au banquier Juif) « comment la Haute Finance pouvait protéger le bolchevisme, ennemi de la propriété immobilière, condition de l’industrie bancaire, comme de la richesse immobilière qui lui est non moins nécessaire », notre homme(...) dit : « Ceux qui s’étonnent de notre alliance avec les Soviets oublient que le peuple d’Israël est le plus nationaliste de tous les peuples, car il est le plus ancien, le plus uni, le plus exclusif. Ils oublient que son nationalisme est le plus héroïque car il a résisté aux plus terribles persécutions.
Ils oublient aussi que c’est le nationalisme le plus dur, le plus immatériel, puisqu’il a subsisté à travers les siècles en dépit de tous les obstacles sans le support d’un territoire. Il est oecuménique et spirituel comme la papauté. Mais il est tourné vers l’avenir au lieu de l’être vers le passé et son royaume est ici-bas. C’est pourquoi il est le sel de la terre ce qui ne l’empêche pas d’être, comme on le dit sur le boulevard, le plus dessalé des nationalismes, c’est à dire, le plus décanté, le plus dépouillé… » ; « Quand je dis le plus dépouillé, j’entends que notre nationalisme est le plus buvable de tous, celui qui a le plus de bouteille, celui que les autres peuples absorbent le plus facilement avec délices et sans mal aux cheveux. Pour en venir au sel, connaissez-vous le précepte des saleurs de morue ? Je l’ai appris sur le banc de Terre Neuve. Le voici : Trop de sel brûle la chair, pas assez la corrompt. De même pour l’esprit et pour les peuples. Nous appliquons ce précepte sagement, ainsi qu’il convient, le sel étant l’emblème de la sagesse.
Nous le mêlons discrètement au pain des hommes : nous ne l’administrons à doses corrosives que dans des cas exceptionnels quand il s’agit de brûler les débris d’un impur passé, comme par exemple dans la Russie des tsars. Cela vous explique déjà un peu pourquoi le bolchevisme nous agrée : c’est un admirable saloir pour brûler non pour conserver. Mais en dehors et au dessus de ce cas particulier, nous communions avec le marxisme intégral dans l’Internationale, notre religion, parce qu’il est l’arme de notre nationalisme, arme tour à tour défensive et offensive, le bouclier et le glaive."
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