"Il y a tout juste quelques images avec des gens masqués, mais vous voyez bien, au bout d’une demi-heure, les gens ont le masque sous le menton", souligne-t-il. "Cela m’a stupéfait", a-t-il ajouté.
Eh bien, tu serais autrement stupéfait car, sauf lorsque je n’ai pas le temps de jacter avec les cerbères et que ma déambulation risque de ne pas se faire dans un temps éclair ou que j’accompagne un mouton des miens que je ne veux pas mettre dans la panade d’une garde à vue (je me connais), je ne porte jamais de masque : en premier lieu, parce que j’ai une dispense (merci toubib) pour offrir la réfutation à la maréchaussée et quand bien même je me le colle derrière les esgourdes pour les formes stipulées ci-dessus, je resquille quant à la méthode puisque, comme l’a souligné Sibeth (pas si conne quant à l’affirmation), c’est un geste extrêmement technique que je ne peux appliquer, du fait de la dyspraxie née de ce que j’ai décidé de ne pas l’apprendre.
Plus loin, je ne rejoins pas seulement tout groupe qui m’invite, allant de ceux qui se compte sur une main jusqu’à la centaine, mais je retrouve même des connaissances assez proches, jusque celles amicales qui sont positives au virus ET malades, parce que la logistique leur est nécessaire à passer le cap (quand ce ne fut pas de les fournir en Ivermectine) : alors bon, on ne se roule pas des pelles non plus, mais on ne lâche pas les siens.
Parce que voyez-vous, la stupeur n’est pas tant dans ce que nous raconte cet énergumène qui a oublié que dans le métro nous étions à l’abri de tout (sauf des 20% de contamination), mais dans les yeux de ceux à qui l’on demande : « Et si c’est ta fille qui te dit avoir les symptômes, tu vas la chercher pour la faire tester et tu l’emmènes dans ta bagnole ? Et si c’est ta mère ? Ton père ? ». Et tous de te répondre : « Oui ! » Dans tous les cas.
Gardons cependant à l’esprit que la réalité est toute autre, qu’au début de la pandémie il ne s’est pas trouvé un courageux pour aller chercher ses anciens que d’aucuns laissaient caner en EHPAD ou piquer au Rivotril.
Donc la contamination simple à l’air de passer dans les mœurs familiales : l’opération commando - « en cas d’incendie brisez la glace » - pour libérer Papi des empapaoutés de la piquouze, n’est pas encore acquise...
Quant à envoyer tous les caciques se faire encarter sur l’île d’Epstein ou au Bois de Boubou, ce n’est pas encore pour demain.
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