Avant le 26 avril 2014, date de sa nomination en tant que ministre de l’Économie dans le gouvernement Valls II, Emmanuel Macron était inconnu du grand public. Auparavant, il avait alterné emplois dans la fonction publique et passage à la Banque Rothschild.
Peu après la nomination d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie, le jazzman et philosophe Gilad Atzmon avait répondu à une question sur ce nouveau venu dans la sphère politique, dans le cadre de l’ouvrage Du Tribalisme à l’Universel, édité par Kontre Kulture. Gilad Atzmon avait saisi très tôt les implications liées à ce choix opéré par François Hollande en ouvrant une réflexion sur l’abandon par les autorités françaises de la notion de production. Voici l’extrait de la page 62 :
Nous aurons l’occasion plus tard de discuter de la situation en France, mais j’aimerais avoir ici votre réaction sur la politique du gouvernement français. Le président français, François Hollande, qui avait affirmé dans un meeting avant son élection que son véritable adversaire était le monde de la finance, vient de nominer Emmanuel Macron, ancien banquier d’affaires chez Rothschild, au poste de ministre de l’Économie. Est-ce surprenant ?
La désignation de Macron ne doit pas constituer une surprise pour nous. À l’heure de l’ère post-politique, l’être humain est réduit à un consommateur et le « politique » existe dans le but de faciliter la consommation. Au lieu de choisir des personnes familières avec la fabrication et la production pour gérer l’économie de l’État, votre président socialiste a décidé de faire appel à un Rothschild. En d’autres termes, à l’instar de ses partenaires juifs du CRIF, votre gouvernement socialiste est plus intéressé par le crédit que par le travail et la fabrication, ou, autrement dit, que par la classe ouvrière.