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Le parquet de Paris a requis mercredi un non-lieu en faveur du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, accusé de viol depuis 2017, a-t-il indiqué jeudi 13 janvier à l’AFP, confirmant une information de BFM TV.
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Dans ce dossier hautement sensible politiquement, qui a déjà fait l’objet de longs démêlés procéduraux, il appartient désormais à la juge d’instruction de prendre sa décision finale sur un possible non-lieu pour le locataire de la place Beauvau. La magistrate avait placé le ministre sous le statut de témoin assisté en décembre 2020, avant de le confronter en mars à la plaignante, Sophie Patterson-Spatz, pendant neuf heures. Cette dernière n’était pas joignable dans l’immédiat pour commenter, pas plus que son avocat, Me Yann Le Bras.
Depuis une première plainte en 2017, Sophie Patterson-Spatz accuse Gérald Darmanin de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance. En 2009, la plaignante s’était adressée à l’élu, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP (ancêtre de LR), pour obtenir un appui alors qu’elle voulait faire réviser une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants à l’égard d’un ex-compagnon. Selon elle, Gérald Darmanin lui aurait fait miroiter son appui auprès de la Chancellerie via une lettre, en échange de faveurs sexuelles qu’elle aurait acceptées, se sentant contrainte de « passer à la casserole », selon son expression devant les enquêteurs.
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