effectivement, les jeunes gens et jeunes femmes qui rêvent de carrière dans ces domaines, sont soumis à ces propositions... Et comme vous le dites, ça existe aussi chez les ouvriers, les artisans, les militaires, les marins, ou les universitaires...
Maintenant, il faut faire la différence entre ce qui relève de la pédocriminalité, vis-à-vis d’enfants qui ne sont pas en âge de comprendre, le viol sur des adultes non-consentants, et les relations consenties entre un maître et un disciple... Dans les deux premiers cas, la société a toujours interdit et pénalisé ces relations néfastes. Dans le troisième cas, relation privilégiée entre un maître et un disciple adultes, c’est une "transmission" qui date du fond des âges. On ne peut pas empêcher cela (qu’on songe à Zeus enlevant Ganymède), car sinon on va tomber dans l’étatisation de toutes les relations.
En effet, autrefois les mères apprenaient ce genre de choses à leurs enfants... "ma jeune fille il faut savoir ce que tu veux, et assumer tes choix"... "mon garçon méfie-toi du curé untel ou du tonton bidule"... puis passé la prime adolescence, les parents laissaient ensuite les jeunes adultes faire leurs choix, même si ils les désapprouvaient... cela permettait de conjuguer l’ordre social et la liberté individuelle...
Aujourd’hui on passe d’un excès dans l’autre... les "actrices" d’Hollywood qui veulent croire sérieusement qu’on les prend uniquement pour leur talent ! ... je travaille dans l’événementiel et artistique depuis plus de 15 ans, et je connais des jeunes hommes et des jeunes femmes qui assument cela avec beaucoup plus de lucidité... ça ne veut pas dire qu’ils couchent à tour de bras, mais ils ont clairement conscience de leur "valeur ajoutée esthétique", et ils savent marquer les bonnes limites entre séduction bienvenue et harcèlement malvenu... ça demande une gestion de la zone grise... et ceux qui s’en sortent sont de forts caractères à même de gérer cette "imprécision" inhérente au métier.