Pour certains habitués de la martingale judiciaire, il en va des tribunaux comme d’un casino où les bandits manchots de la pleurniche tintinnabulent de leurs grosses pièces dorées.
Et c’est bien l’état d’esprit actuel de l’inénarrable Frédéric Haziza : tant que je gagne, je joue. Pourquoi se gêner ? Nous ferions tous pareil à sa place, peut-être avec un peu moins de Chutzpah, cette spécificité toute talmudique. Peut-être même avec un peu de honte ?
L’objet de la plainte est pourtant un article (à lire ici, puisque la Zensur n’est pas encore passée) où le fier Haziza était comparé à un héros de Victor Hugo, excusez du peu ! Et pas un second rôle, mais un personnage que le monde entier connaît désormais, à coups de comédie musicale, de dessin-animé et de tournées mondiales.
Mais la modestie et l’humilité caractéristiques de ce pénible folliculaire auront eu raison du facile élan d’orgueil qu’aurait pu entraîner chez un esprit faible un tel rapprochement avec ce personnage célèbre. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Frédéric Haziza prit sa plus belle plume et demanda au Procureur de la République qu’on arrêtât, toute affaire cessante, de le comparer à ce monstre, pardon cette légende (évitons les interprétations erronées), de la littérature.
N’est pas Quasimodo qui veut !