De Benoist est une pointure mais il est un peu trop dans l’intellectualisme pur. En effet si l’on peut être d’accord sur le fait qu’un individu peut être un bon stratège en n’ayant jamais mis les pieds sur un champ de bataille il n’en reste pas moins vrai qu’avoir une expérience concrète de première main de ce qu’on parle permet d’obtenir une perspective des choses beaucoup plus riche. Par ailleurs les gens experts dans un domaine ont en général mis la main à la pâte ! Il n’y a pas d’excellent entraîneur de boxe qui n’ait jamais boxé lui même. Peut être qu’il était un raté, un mauvais boxeur mais il a néanmoins acquis une expérience concrète du ring et des entraînements. Bien entendu il y aura toujours ces êtres d’exception qui peuvent obtenir une compréhension globale et pointu d’un domaine juste par l’observation mais ce sont des exceptions ! Une des plaies de notre époque est justement cette prolifération de technocrates qui certes ont une impressionnante connaissance livresque de leur sujet d’étude et de travail (dans le meilleur des cas !) mais qui faute d’une expérience réelle et significative sur le terrain passent à côté de "détails" d’importance capitale et après viennent s’étonner que leurs théories et calculs se cassent la gueule une fois confrontés au réel.

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Augustin Xaho,

tout à fait d’accord avec vous.

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« Les sociétés évoluent en dehors des institutions », dit Benoist ; faiblosophe ou fellosophe ?

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Merci pour ce document. Un peu de sagesse dans ce flot de passions partisanes dont on est abreuvé en permanence ne nuit pas.

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Très bonne intervention d’Alain de Benoist.

J’ai été particulièrement sensible à son idée selon laquelle le système actuel ne s’effondrera pas sous le coups de ses adversaires, mais sous le poids de ses propres contradictions, non par la révolution politique, mais par la dissolution interne. Les conditions sociologiques d’aujourd’hui, très différentes de celles d’hier, rendent pratiquement impossible un changement par la voie politique.
Un illustration simple est ce mouvement qu’incarne Egalité & Réconcilation : c’est, aux dires mêmes d’Alain Soral, non un mouvement d’opposition, mais un mouvement de résistance. Peut-être que dans le passé, dans des conditions sociologiques tout-à-fait autres, cette association aurait pu être un mouvement authentiquement politique.

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« Donc sur le onze septembre, je vous ferai une réponse très simple, sur ce qui c’est passé réellement, je suis très agnostique. D’autre part la version officielle, je ne la trouve pas satisfaisante, voilà. »

C’est quoi exactement la réponse très simple ?
Sûrement peut-être ?
P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’nan ?

C’est du même tonneau que son autre remarque "il ya bien sûr des complots et des conspirations mais pas LA grande conspiration".
Illuminez-nous monsieur De Benoist, c’est quoi la taille maximum pour les conspirations ?
Franchement, ça me soulagerait énormément de croire que par exemple si l’Institut Rockefeller a financé Kinsey et sa bande de joyeux drilles, c’était par hasard et pas du tout dans le but de changer les moeurs à une vaste échelle, avec les répercussions civilisationnelles qui vont avec.

"Ça relève de la psychiatrie" ajoute-t-il : à mettre en relief avec les propos de Chouard sur le même thème, à quelques vidéos de celle-ci.

C’est peut être injuste mais ces quelques remarques bien-pensantes -il y en avait d’autres et toutes sont facilement démontables- ont pour moi éclipsé le reste de l’entrevue.

Dommage mais ce monsieur s’est complètement discrédité à mes yeux.
Manque de courage ou de perspicacité ? That is the question.

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Le complotisme n’est pas une doctrine philosophique. Il répond à une question de fait : Y a-t-il, oui ou non, un groupe qui manipule les masses secrètement ? On répond aux questions de fait par des faits, et non par des considérations épistemologiques. Ce que dit ce monsieur est ridicule.

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Pas étonnant qu’il ait craché sur Comprendre l’Empire.

Si notre société fat des politiques mou, ds idées molles, il en va aussi des penseurs/intellectuels dont De Benoist fait partie.

J’apprécie sa sagesse mais elle a ses limites

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Merci à M. Abed pour ce très intéressant entretien. Il y a un certain nombre de commentateurs ici qui devraient témoigner d’un minimum de modestie quand ils prennent la responsabilité de s’exprimer publiquement sur un auteur dont ils n’ont - à l’évidence - lu aucune des oeuvres... Car non seulement ça ne les grandira pas aux yeux des autres, mais en prime, cette bêtise éclaboussera toute personne consultant cette page. Bref, c’est contre-productif en plus d’être idiot et vaniteusement puéril... Quel intérêt ? Etre en désaccord est une chose. Etre capable d’en expliquer les raisons et d’apporter une critique construite en est une autre...

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De Benoist ne voit pas que si les dénominations gauche droite n ont plus de sens c est parce que la gauche a rallié le libéralisme donc la droite .Les divers gauchismes ou les opposants du pcf en principe revendiquant des politiques anti capitalistes donc de gauche se positionnent tjrs sur une politique favorable à l’immigration qui est de droite .
A propos de Lénine qui aurait » quelques prétentions intellectuelles « pauvre De Benoist qui a qq prétentions intellectuelles mais pas une œuvre protéiforme de 47 livres dont 2 de philosophie pure plusieurs d’économie dont « le dvpt du capitalisme en Russie » des ouvrages théoriques sur l’Etat , la stratégie et la tactique politique, le Droit, la théorie marxiste, etc .
Il ne connaît pas le jugement de Lénine pour lequel « sans théorie révolutionnaire , pas de pratique révolutionnaire » pour prétendre que son action n a pas eu une influence déterminante sur le cours de l histoire. Mais étonnant coup de chapeau à ce grd penseur dont il cite approximativement le jugement selon lequel la révolution se produit quand « ceux d en bas ne veulent plus et que ceux d en haut ne peuvent plus ». Curieusement cet écrivain de droite a bien compris la thèse marxiste de la correspondance entre les conditions objectives et l action des individus .
Il a lu Marx et adhère à la thèse des contradictions internes qui minent le système capitaliste et le conduisent à sa perte , et notamment la suraccumulation du capital. Mais il en reste à une vision économiste , fataliste , sans voir son moteur qui est la lutte des classes.Pour l’urss idem il ne retient que les contradictions internes mais pas l agression de l’impérialisme yankee et le piège afghan notamment.
Etonnant il reprend Marx sur la question du rôle des grds hommes ds l histoire et expose que si les hommes font l histoire ils sont tout autant faits par elle.
Il réfute définitivement le soi disant complot judéo maçonnique de domination mondiale qu’il juge avec raison grotesque.
Idem sur les « ennemis » qui sont pour lui avant tout des systèmes ou des idées et non seulement des individus particuliers comme se le représente la droite.
Sur la croissance ds un monde soi disant fini , son analyse est faible , il ne prend que la dimension géographique statique et non le mouvement de transformation qui est lui infini ! "rien ne se crée tout se transforme" lavoisier ! il termine fort en déclarant que si l histoire est imprévisible tout n est cependant pas possible !

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