Les Israéliens craignent que les Américains, si Trump gagne, sifflent la fin de la récré en Ukraine et à Gaza, pour se concentrer sur la Chine. C’est pourquoi ils accélèrent les persécutions et déportations en cours, sur le modèle des nazis après 1933, qui ont tout fait pour que les juifs allemands partent, après quoi ils les ont déportés de force. La « récré », c’est donc l’impunité israélienne et le sacrifice ukrainien.
Les instances internationales et les gouvernements timides ont beau s’indigner, comme en 42, le génocide continue. Les Israéliens ne semblent pas soumis aux mêmes lois que les autres, sûrement un rapport avec le contrat signé par Yahvé, il y a 2 500 ans. C’est écrit noir sur blanc dans les CGV : droit de voler la terre des autres et de les massacrer s’ils résistent. Certes, c’est en hébreu super ancien que seuls trois rabbins orthodoxes peuvent déchiffrer, mais faisons-leur confiance : bon sang ne saurait mentir.
La crainte de passer pour antisémites a contaminé toute la planète occidentale, même chez ceux qui n’ont pas été le théâtre de l’Holocauste de 42 à 45. L’Australie, par exemple, qui a été en pointe du covidisme avec la Nouvelle-Zélande de la folle Ardern, tente d’être plus sioniste que le roi des sionistes, comme s’il y avait un concours de Justes entre les pays et que les derniers seraient punis sévèrement.
« Je ne détournerai pas le regard »
Figurez-vous que Jayson Gillham, un pianiste aussi célèbre que Stéphane Blet en son temps – on pense à toi Stéphane –, a osé dédier un morceau aux (113 à ce jour) journalistes de Gaza assassinés sciemment, chirurgicalement, par les snipers israéliens, qui s’amusent aussi à tuer des gosses. Aussitôt, « l’Orchestre symphonique de Melbourne a annulé un autre concert du pianiste, programmé jeudi 15 août, expliquant qu’il était inapproprié d’utiliser sa scène de spectacle "pour exprimer des opinions personnelles" », écrit France Info.
Après un shit storm sur les réseaux sociaux, le vrai tribunal populaire, et la pression du syndicat des musicos, l’orchestre chiasseux a rétropédalé et présenté ses excuses.
Le pianiste Jayson Gillham interdit de se produire avec l’orchestre de Melbourne pour son soutien à Gaza !
Décidément le monde occidental est contrôlé totalement par le lobby sioniste même la musique classique. Cette interdiction de jouer pour un des pianistes les plus… pic.twitter.com/Q3X8uT00YL— Pascal Laurent (@Pascal_Laurent_) August 15, 2024
Cet artiste a mille fois plus de couilles que tous nos people réunis, qu’on n’entend pas sur Gaza, eux si prompts à s’indigner sur des noyades de migrants ou des (faux) tags antisémites... Escrocs ! Pétochards ! Hypocrites !
Il y a tant de choses à dénoncer pendant ce génocide, tenez, Courrier international, pourtant très israélo-friendly (c’est une filiale du groupe Le Monde...), révèle que l’armée israélienne se sert de civils palestiniens déguisés en soldats de Tsahal pour ouvrir des voies dans les ruines et sauter sur les mines, ou alors se faire shooter par les snipers du Hamas. C’est Haaretz qui révèle cette infamie.
Les Allemands, pendant la Seconde Guerre mondiale, se servaient des prisonniers de guerre russes pour creuser des tranchées, mais ils ne les habillaient pas en fantassins de la Wehrmacht pour entrer dans les villes soviétiques. Là, on atteint un degré d’abjection inouï. Quand ils ne tuent pas des femmes et des enfants, les Israéliens montrent qu’ils craignent la guérilla d’homme à homme. D’où ces bombardements massifs par artillerie et avions qui font des dizaines de milliers de victimes civiles « collatérales ». La justification des soldats ?
« Nos supérieurs nous rappellent toujours que nos vies valent plus que celles des Palestiniens. »
Le reportage d’Al-Jazeera – en arabe – sur cette infamie :
On rappelle la sortie de BHL en 2014 sur la seule armée démocratique au monde qui se pose des questions morales.