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Féminisme d’État : un député sanctionné pour avoir dit "Madame le président"

Le 4 octobre dernier, à l’assemblée nationale, le député UMP Julien Aubert s’est vu privé d’un quart de son indemnité (soit 1 400 euros) suite a un rappel à l’ordre avec inscription au procès verbal.

Son tort ? Avoir appelé le président de séance Sandrine Mazetier, député PS de Paris, « Madame le président » et non « Madame la présidente »… Du haut du perchoir, Sandrine Mazetier est montée sur ses grands chevaux, coupant la parole du député du Vaucluse :

« Soit vous respectez la présidence de séance, soit il y a un problème. C’est Madame la présidente, ou il y a un rappel à l’ordre avec inscription au procès verbal. »

Ce à quoi Julien Aubert a répondu, avec raison, qu’il respectait la langue française définie par l’Académie française en disant « Madame le président ».

En effet, l’institution, qui fixe la norme, indique :

« En ce qui concerne les titres, les grades et les fonctions, au nom de la neutralité institutionnelle et juridique qui leur est attachée, l’Académie française recommande d’éviter, dans tous les cas non consacrés par l’usage, les termes du genre dit “féminin” et de préférer les dénominations de genre non marqué. »

Mais aux règles de la langue française, Sandrine Mazetier, qui fut par ailleurs une supportrice de Dominique Strauss Kahn, préfère la rigidité du dogme féministe.

À noter que Sandrine Mazetier a milité, dès sa création, au « Manifeste contre le Front national » fondé en 1990 par Jean-Christophe Cambadélis.

 

 






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153 Commentaires

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  • #993405

    Ils oublient un peu ce que signifie L G B T :"Lesbiennes, gay, bis et trans". Ils devraient donc promouvoir le genre "neutre" dans la perspective de la désignation prochaine d’un travesti ou d’un "transgenre" au siège de président de l’assemblée nationale. Il faudra bien trouver un moyen de l’appeler sans le/la vexer ?

     

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  • Vous devez vous métamorphosé pour vivre dans la France de l’avenir mais imaginez bien en quelle créature vous allez devoir simuler le comportement .

     

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  • Déjà que le niveau scolaire des petites têtes blondes et brunes est catastrophique. Si en plus on bricole la grammaire pour des petits caprices prépubères, on est pas sorti de l’auberge ...

    Au fait ça en est où la croissance pour la France ? L’austérité, vous savez ce fameux mot magique qui veut dire que c’est le citoyen de base qui va payer les pots cassés.

     

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  • #993840

    Conformément « aux règles de la langue française », on ne dit pas « supportrice »

     

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  • #993963
    Le 9 octobre 2014 à 02:55 par Ahcène - Constantine
    Féminisme d’État : un député sanctionné pour avoir dit "Madame le (...)

    Là au moins nous avons eu un avant gout de se qui arrivera quand elles "prendront" le "pouvoir" ! ! !

     

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  • C’est pas du français, c’est du franc-maçon. Elle l’a appris avec Strauss-Kahn dans une bordelle (on dit une bordelle maintenant parce que des femmes y travaillent).

     

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  • Comme par "hasard" (patriarcal) toutes les fonctions de prestige/pouvoir/argent sont au masculin...

    Normal qu’il soit sanctionné, il n’a qu’à respecter le souhait de la présidente d’être appelée madame la présidente. Présidente est bien le féminin de président et cette dame n’est pas transexuelle pour être appelé le président !

    L’immonde argument subjectif car patriarcal du "la présidente est l’épouse du président" est bon à jeter aux WC car la femme n’est pas assujettie au métier de son mari. Pourquoi pas l’inverse alors ?? monsieur le puériculteur serait le mari de la puéricultrice ?

    Pour info, le neutre existe en français : un secrétaire de bureau (meuble) et une secrétaire (femme qui pratique le secrétariat). Mais, et là le sexisme est flagrant, lorsqu’il s’agit d’un emploi ordinaire de secrétaire...il est au féminin, alors qu’un secrétaire d’Etat (prestige) est au masculin :(
    Ce n’est que respect et justice.

     

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    • Et on doit te faire confiance à toi agrégée experte en langues françaises ?

      Faut toujours qu’il y ait une pète-sec "je sais-tout" pour venir se prétendre experte en je ne sais quoi pour défendre ses drôôaaahhh de la fôme.

      EetR c’est vraiment plus ce que c’était depuis que les femmes ont rejoint la camaraderie. Qu’est-ce qu’elles n’auront pas détruit dans leur passage

       
  • Tout est dit :
    En français, la fonction prime sur le genre, il n’y a pas, comme en latin, de troisième genre “neutre”. Depuis 1635, l’académie française fixe les règles de l’usage de notre langue, ce qui irrite la gauche “déconstructrice”.
    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobi...

    Faire primer le genre, c’est la marque du communautarisme, de la gestion à la mode Sion du monde, c’est pas très français, mais bon avant 1789 le néant.

     

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  • #1000183

    Cette "démocratie devient vraiement nauséabond…

     

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  • #1001238

    http://www.lefigaro.fr/livres/2014/...

    "1. L’Académie française n’entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions, qui découle de l’usage même : c’est ainsi qu’elle a fait accueil dans la 8e édition de son Dictionnaire (1935) à artisane et à postière, à aviatrice et à pharmacienne, à avocate, bûcheronne, factrice, compositrice, éditrice et exploratrice. Dans la 9e édition, en cours de publication, figurent par dizaines des formes féminines correspondant à des noms de métiers. Ces mots sont entrés naturellement dans l’usage, sans qu’ils aient été prescrits par décret : l’Académie les a enregistrés pourvu qu’ils soient de formation correcte et que leur emploi se soit imposé."

    Le féminin de président est présidente, point barre. Et le député en question est sciemment méprisant envers celle qui refuse qu’on l’interpelle telle une transexuelle.
    Je repose la question : monsieur le puériculteur serait le mari d’une puéricultrice si madame la présidente est la femme du président ?
    A bas les règles patriarcales idiotes et méprisantes.

    .

     

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