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"Fatiguée" après "une vague de haine", Caroline De Haas quitte les réseaux sociaux

Voici le tweet qui a fait déborder le vase, et qui a eu raison de la présence de Caroline la Haine, ou Caroline de Haas, sur les réseaux sociaux.

 

 

Elle nous manquera, ne serait-ce que par son sens inné de la tolérance et du débat. Caro bloquait en effet tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec elle, qui avaient l’outrecuidance de poser une question (dérangeante), d’évoquer une déclaration quelque peu fragile, un argument nébuleux... Ceux-là étaient ravalés automatiquement dans le camp des « porcs », sans aucune forme de procès.

Pour Caro la Haine, il n’y a que deux races d’hommes : les porcs et les soumis, c’est-à-dire les hommes féministes. Entre les deux rien, le vide intersidéral, celui de sa pensée. Car le manichéisme de l’ancienne « conseillère chargée des relations avec les associations et de la lutte contre les violences faites aux femmes au sein du cabinet de Najat Belkacem » était sans égal.

Descendue après quelques expériences politiques non concluantes dans l’arène des réseaux sociaux, où chacun a droit à la parole, elle a pu vérifier que son positionnement radical n’était pas exactement populaire, et que ses accusations permanentes contre la race masculine – coupable de tous les maux, de toutes les violences et donc de ce crime contre la moitié de l’humanité qu’on appelle féminicide – ne lui attiraient pas vraiment l’amour des hommes, pardon, des porcs.

Si des connards l’ont effectivement insultée (mais qui ne se fait pas insulter sur Twitter ?), les hommes respectueux et les journalistes voulant croiser le fer des arguments avec l’adepte de la violence masculine intrinsèque se sont fait rabrouer et porciser. Une manière bien étrange de pratiquer la démocratie. Mais quand on l’a apprise dans un Parti socialiste qui pensait être de droit divin, on peut comprendre que l’ouverture aux « autres » soit un problème.

Depuis, Caro la Haine pleurniche dans tous les médias qui s’intéressent encore à elle, accuse L’Obs d’avoir déformé ses propos, alors que son article dans l’hebdomadaire était archi complaisant. Nos gauchistes ont des fenêtres de tir idéologiques partout et ils se plaignent malgré ça que la presse utilise certains propos vendeurs pour la titraille.

C’est le jeu, et Caro ne nous fera pas croire qu’elle l’ignorait. Comme elle se défend d’avoir eu la possibilité de « détecter » les violences au sein de l’UNEF, ce syndicat étudiant qui sert de pépinière (et de laboratoire financier) au PS où le harcèlement et le viol étaient, paraît-il, monnaie courante, et dont elle était la très aveugle présidente !

Que reste-t-il de ce barouf, qu’au moins on apprenne quelque chose de la souffrance de Caro la Haine ? Que la gauche donneuse de leçons se prend inévitablement les pieds dans son tapis idéologique, que la confrontation des « idées » socialistes avec le bas, c’est-à-dire les réseaux sociaux, a eu raison de la crédibilité de ce parti et de ses satellites, que les penseurs et intellectuels ne sont plus à gauche, même s’ils tiennent encore les miradors des médias, les postes de tir et de répression.

C’est cette contradiction qui crée aujourd’hui, en France, l’incompréhension entre les médias et le peuple. La position dominante de la gauche culturelle héritée de Mai 68 ne tient plus que sur la coercition et la mainmise sur les médias dominants. La gauche qui a abandonné le social a logiquement perdu le soutien populaire qui avait fait sa force.

Les médias, eux, ont préféré suivre l’élite plutôt que le peuple. On le vérifie encore avec la campagne actuelle de privatisation de la SNCF et de destruction des services publics. C’est un choix. Mais il ne faudra pas ensuite venir pleurer, comme Caro la Haine, parce que les Français ne respectent plus ces torchons.

- La Rédaction d’E&R -

 


 

Elle « arrête ». La militante féministe Caroline De Haas a annoncé ce lundi [26 février 2018] quitter les réseaux sociaux « pour un temps indéterminé » après avoir été la cible pendant plusieurs jours d’une « vague de haine et de harcèlement ».

 

Elle explique sur son blog dans Mediapart que ces attaques ont été déclenchées par une interview d’elle publiée dans L’Obs du 15-21 février, sous le titre « un homme sur deux ou trois est un agresseur ».

Comme elle l’avait fait dès le 15 février sur Twitter, Caroline De Haas assure dans son blog avoir tenu lors de cet entretien des propos différents : « si une femme sur deux est victime, combien d’agresseurs nous entourent ? Est-ce un homme sur deux ? Un homme sur trois ? Je n’en sais rien. Je sais juste que c’est beaucoup ».

 

« Fatiguée de ces violences »

Elle cite ensuite des attaques liées à son passé de secrétaire générale de l’Unef, après un article de Libération le 20 février citant de nouveaux témoignages de femmes disant avoir été victimes de harcèlement, agressions sexuelles ou viols au sein du syndicat étudiant.

[...]

« Il y a dix ans, je n’étais pas une militante contre les violences sexistes et sexuelles. J’étais une femme, une victime de violences, qui n’était pas formée pour détecter les violences dans mon entourage », explique-t-elle.

Lire l’article entier sur 20minutes.fr

 


 

J’arrête

Après plusieurs jours d’insultes et de harcèlement, je quitte les réseaux sociaux.

 

La semaine dernière, l’Obs publiait plusieurs interviews suite à la mobilisation #MeToo sur les violences sexuelles. Dont le mien. J’avais dit au journaliste que ce mouvement avait permis que notre société prenne conscience de l’ampleur des violences. Chacune et chacun d’entre eux commençait à percuter qu’une femme sur deux avait été victime de violence sexuelle, dans l’immense majorité des cas par quelqu’un qu’elle connaissait. Que c’était massif. Que nos sœurs, nos mères, nos collègues, nos amies étaient concernées.

J’expliquais aussi que je trouvais intéressant que nous n’ayons pas franchi l’étape suivante : si une femme sur deux est victime, combien d’agresseurs nous entourent ? Est-ce un homme sur deux ? Un homme sur trois ? Je n’en sais rien. Je sais juste que c’est beaucoup.

Le journaliste a décidé, sans me faire relire ou valider mes propos, de titrer « Un homme sur deux ou trois est agresseur », déclenchant ainsi une vague de haine et de harcèlement sur les réseaux sociaux. Était-ce volontaire ou pas ? Je n’en sais rien. Au fond de moi, je ne peux m’empêcher de penser qu’un journal qui choisit de titrer ces propos le fait délibérément. Pour faire le buzz. Sans se soucier qu’au passage, on casse, on brise. Causeur a essayé à de nombreuses reprises sans succès. L’Obs l’a magistralement surpassé.

Au bout de 72 heures, les choses commençaient à se calmer quand Marlène Schiappa est entrée en scène. Dimanche soir, interviewée sur BFMTV, on lui a demandé de réagir à mes « propos » selon lesquels « un homme sur deux serait un agresseur » (la semaine prochaine, ça sera un homme sur un). Elle n’a pas choisi d’expliquer que je n’avais pas tenu ces propos, elle n’a pas fait état du fait que depuis quelques jours, j’étais la victime d’injures sexistes et de harcèlement. Non. Elle a enfoncé le clou. Et moi avec.

C’était reparti pour un tour. Re-articles dans les journaux. Re-Insultes, re-harcèlement et tout le tralala. Merci madame la Secrétaire d’État.

Puis, Libération a sorti un article sur l’Unef, le syndicat étudiant, faisant état de multiples agressions sur des militantes syndicales. Les responsables de ces violences : les agresseurs. Pour Twitter, non. La responsable, c’était moi. Parce qu’à l’époque, je n’avais pas vu ces violences, c’est que j’étais complice. Éric Naulleau a posté un tweet qui a re-déclenché une vague de haine inouïe. Éric Naulleau aurait pu viser les agresseurs. Il aurait pu dire un mot gentil pour les femmes victimes. Il aurait pu avoir un mot sympathique pour moi qui avait été victime de viol lorsque j’étais étudiante. Non, il a décidé de se payer une militante féministe.

Lire l’article entier sur blogs.mediapart.fr

 


 

La réponse de L’Obs à l’accusation de Caroline de Haas...

 


 

Au sujet de la campagne de harcèlement contre Caroline De Haas

Les propos tenus par Caroline De Haas dans l’Obs lui ont valu d’être la cible d’une campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux, que l’Obs regrette et condamne.

 

Nous avons publié, le mercredi 14 février, une interview de Caroline De Haas qui vaut aujourd’hui à la cofondatrice d’Osez le féminisme d’être violemment prise à partie sur les réseaux sociaux, et à l’Obs d’être tenu pour responsable de ce lynchage.

Une phrase tirée de l’interview donnée à l’Obs par Caroline De Haas sert de prétexte à cette campagne haineuse. Au cours de l’entretien, la militante féministe évalue, à partir du nombre de femmes victimes de violences sexuelles, le nombre d’hommes agresseurs.

« Aujourd’hui, il est admis qu’une femme sur deux a été victime de viol, d’agression ou de harcèlement. En revanche, ce qui n’imprime pas, c’est la conclusion qu’il faut en tirer. A savoir qu’un homme sur deux ou sur trois est un agresseur », affirme la militante féministe. Une déclaration utilisée pour titrer l’article : « Un homme sur deux ou trois est un agresseur ».

Après avoir admis qu’elle avait bien tenu ces propos, Caroline De Haas semble aujourd’hui contester leur authenticité.

[...]

Enregistrés, comme le reste de l’entretien, ces propos ont été retranscrits, puis mis en forme pour en assurer leur lisibilité. Elle n’a pas demandé à les relire.

À l’évidence, la déclaration brute de Caroline De Haas, telle qu’elle ressort de notre enregistrement, démontre que son message n’a nullement été dénaturé dans la version écrite publiée.

Le point de vue de la cofondatrice d’Osez le féminisme a été présenté dans le cadre d’un dossier de couverture intitulé « Faut-il tout balancer ? » consacré aux dangers du tribunal médiatique, où nous évoquions aussi bien l’affaire Mennel que les cas des ministres Gérard Darmanin et Nicolas Hulot.

Cet ensemble n’était certainement pas destiné à « faire le buzz » et à alimenter un lynchage anonyme mais bien au contraire à dénoncer les menaces que la révolution numérique et la tyrannie du soupçon font peser sur nos libertés.

Lire l’article entier sur nouvelobs.com

Haas ou le purgatoire de l’Intelligence,
lire sur Kontre Kulture

 

L’impasse du féminisme à la sauce Haas, sur E&R :

 






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27 Commentaires

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  • #1910224

    La Carolasse est une idéologue et femme publique (elle s’est ramassée aux dernières législatives sur la liste de el Khomry) dont l’idéologie égalitariste se trouve étroitement liée à des intérêts matériels perso, donc privés, qui ne visent à aucune égalité. Plutôt à être mieux payée (par subvention publique) que le tout-venant masculin et féminin, sans rien produire d’autre que du blabla fumeux. Un genre de conflit d’intérêts.
    Citons Wikipédia :
    " Le modèle économique [de trois entreprises à visée égalitaire que C de H a créées] repose sur l’obtention de contrats de formation sur l’égalité, notamment auprès des administrations publiques et des collectivités territoriales. Pour Frédéric Mas , [c’est de] « l’entrepreneuriat politique » : une manière d’utiliser de l’argent public pour faire du profit sans les risques financiers de l’entrepreneur classique. (...)
    Fin 2017, elle critique le manque de moyens du plan gouvernemental contre les violences faites aux femmes (420 millions d’euros en 2018). La journaliste Eugénie Bastié [...estime alors] que « son business repose principalement sur l’argent public, raison pour laquelle elle réclame aujourd’hui une augmentation du budget »
    Caro quitte les réseaux (seulement sociaux, on la recasera), mais sa sœur demeure (hélHass).

     

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  • ’’Après plusieurs jours d’insultes et de harcèlement, je quitte les réseaux sociaux.’’
    C’est l’effet boomerang. Quand on a ’’gagné sa vie’’(beaucoup de gens s’imaginent que tous les moyens sont bons pour ça...) en participant d’un système dont la domination ne perdure que grâce à l’hyperviolence et au déni du Droit élémentaire des Gens et dont un des moyens est justement l’insulte et la harcèllement en toute impunité(ce que subissent les Français au quotidien depuis des dizaines d’années ; quand même), on risque gros en en sortant, si on veut continuer à exister de la même façon. Et pour le moment ça n’est pas cher payer, mais la facture s’allonge...

     

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  • ce feminazisme est destructeur et totalitaire

     

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  • C’est le "non-événement" du jour...
    Suggestion, que Dieudonné ou Alain Soral nous publie rien qu’un échantillon des lettres d’insultes et de menaces qu’ils ont dû collectionner depuis 15 ans, à titre comparatif... !

     

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  • Si la haine avancée est du calibre de ce qu’à écrit Naulleau ça en fait quand même une féministe à la cuirasse en carton pâte

     

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  • #1910561

    Le test de la foule est sans pitié et hautement (in)validant. C’est un excellent miroir dans lequel on peut aisément juger sa conduite, car si en foule on est souvent plus con, on a en revanche une meilleure mémoire et une forte propension à déceler les incohérences.
    Il n’y a que les authentiques qui le passent sans fausse note, mais là encore, de quelle foule parle-t-on...

     

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  • #1910727

    Bon débarras, une extrémiste en tout genre n’a pas de leçons à donner, qu’elle retourne dans sa grotte et dans son monde atypique... Encore une qui a dévalorisé l’image des femmes...des vraies...

     

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  • #1910931
    Le 2 mars 2018 à 09:06 par Moi Bébert je suis une conne
    "Fatiguée" après "une vague de haine", Caroline De Haas quitte les réseaux (...)

    Ôh non ....non... tu vas troop nous manquer Caro !!!
    C’est trooop dur putainnn
    La life est injusteuuuu

     

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  • « Il y a dix ans, je n’étais pas une militante contre les violences sexistes et sexuelles. J’étais une femme, une victime de violences, qui n’était pas formée pour détecter les violences dans mon entourage », explique-t-elle.

    Voilà une "femme" bien formée par le système bien pensant de ce que c’est la violence. Alors ou sont les violences faites sur les enfants, les hommes ou je dirais mêmes les vrais femmes ? On est dans la continuité de la déconstruction de la cellule familiale, avec le mariage pour tous, la possible loi pour le consentement sexuel des gamines (qui passe à l’âge de 13 ans) proposé par le procureur général de paris. Sommes nous déjà dans la phase finale de nôtre monde ou le conflit entre les adeptes de Satan et Dieu est à son point culminant ?

     

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  • Je suis tombé "par grand hasard" sur cet article de l’obs. (Je ne lis jamais cette merde et je tourne normalement les yeux quand je suis en face de leur une. Totalement inutile même pour allumer le feu) :

    "Un homme sur deux est un agresseur". Quelle violence, je me suis senti choqué et agressé.

    Si une femme voulait comprendre ce qu’un homme peut ressentir en lisant cet article : que penseraient-t-elles si elles tombaient sur un article d’un homme engagé politiquement et qui déclare qu’une femme sur deux est une pute. Pas besoin d’être une pute pour se sentir agressée...

    C’est fous veulent la guerre des sexes pour rendre les gens encore plus malheureux, perdus, et manipulables.

     

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