@ La pythie
Dès l’instant où l’on parle de mondialisation, il faut penser mondialisation des flux financiers.
En effet, ce qu’on appelle désormais la 3ème révolution industrielle, la micro électronique exclu le travail vivant, en le remplaçant par de la technologie et détruit la valeur, d’où la crise de l’économie réelle.
Or il faut comprendre que la marchandise de base du capitalisme c’est le travail humain..
Cette technologie destructrice de valeur, menaçant d’ imploser le système, le capital est monté d’un cran supplémentaire vers son autodestruction, par une richesse factice, un travail à venir, les valeurs boursières les futures.
Un exemple rapide et simpliste, pour montrer comment la valeur diminue avec la technologie.
Si un tailleur met une heure pour faire un costume, il va le vendre mettons 100 fr, un autre plus malin invente une machine qui en fabrique 10 en heure, il va le vendre moins cher pour griller l’artisan et le temps (la valeur) que représente ce costume n’est plus que d’1/10ème le costume coutera plus que 10 frs, mais pour faire sa plus value bénéfice il devra en (vendre 10) c’est la multiplication des marchandises à l’infini (valeur d’usage).
Tout cela pour expliquer que la mondialisation, n’est que le résultat comme tu le dis camarade, de la crise du capitalisme.
C’est exactement ce qui se passe en Chine, son économie réelle ralentie du fait du remplacement du travail humain par de la technologie.
On remarque désormais que dans ce pays arrivé à maturité de son développement économique, les mêmes problèmes que dans l’ensemble du monde capitaliste et que la banque centrale Chinoise intervient régulièrement au moins 3 à quatre fois par mois.
On peut peut être imaginer que le mondialisme serait la tentative d’essayer de réguler l’ensemble de l’économie mondiale menacée de s’écrouler, un exemple l’indice des transports de conteneurs de la marine marchande (indice Baltic dry) a baissé de 40% par rapport à l’année dernière qui n’était pas elle non plus une bonne année, une des mauvaises tendance qui tant à démontrer qu’il n’y a pas de reprise dans l’économie réelle.
Salutations camarades.