Il faut éviter de dire des bêtises et faire quelques efforts plutôt que d’aller chercher les infos sur wikipédia (wikimerdia ?). Il faut remettre les choses dans leur contexte historique et savoir quel était le sens des mots à l’époque. AUCUN révolutionnaire, en 1792, ne fait référence au sang impur du peuple en opposition à celui de la noblesse mais exactement l’inverse. de plus, Rouget de l’Isle était monarchien.
« J’ai démontré la nécessité d’abattre quelques centaines de têtes criminelles pour conserver trois cent mille têtes innocentes, de verser quelques gouttes de sang impur pour éviter d’en verser de très-pur, c’est-à-dire d’écraser les principaux contre- révolutionnaires pour sauver la patrie. »
— Jean-Paul Marat, Journal de la République française, le 7 novembre 1792.
« Cette partie de la République française présente un sol aride , sans eaux et sans bois ; les Allemands s’en souviendront, leur sang impur fécondera peut-être cette terre ingrate qui en est abreuvée. »
— Discours de Dumouriez devant la Convention nationale, le 10 octobre 1792.
« Nous sommes ici à exterminer le restant des chouans, enfouis dans des bois ; le sang impur des prêtres et des aristocrates abreuvent donc nos sillons dans les campagnes et ruisselle à grands flots sur les échafauds dans nos cités. Jugez quel spectacle est-ce pour un républicain animé, comme je le suis, du plus pur amour du feu le plus sacré de là liberté et de la patrie qui brûle dans mes veines. »
— Lettre de Cousin à Robespierre, à Cossé le 27 nivôse an II (16 janvier 1794).
« Eh bien, foutre, il n’en coûtera pas plus pour anéantir les traîtres qui conspirent contre la République. La dernière heure de leur mort va sonner ; quand leur sang impur sera versé, les aboyeurs de l’aristocratie rentreront dans leurs caves comme au 10 août. »
— Jacques-René Hébert, Le Père Duchesne
« Quel espoir peut rester à l’empereur et au roi d’Espagne depuis que la justice nationale a scellé la liberté française par le sang impur de ses tyrans ? »
— Discours de Jacques Nicolas Billaud-Varenne devant la Convention nationale, le 20 avril 1794.
« C’est au Dieu des armées que nous adressons nos vœux : notre désir est d’abreuver nos frontières du sang impur de l’hydre aristocrate qui les infecte : la terreur est chez eux et la mort part de nos mains. Citoyens ! nous serons vainqueurs. »
— Lettre écrite par 45 volontaires du 3e bataillon de la Meurthe à la municipalité de Lunéville, le 10 août 1792.
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