C’est simple : il suffit de dire qu’on protège notre petite planète si menacée (par son propre climat !), que pour des raisons climatiques (nébuleuses) on est obligés de baisser la rentabilité des entreprises, donc de créer un chômage et une paupérisation de masse. Comprendre que c’est pour le bien de tous que la vie va être plus dure, plus chère, plus violente. Sauf pour l’oligarchie, hein.
De plus, il y a un demi-milliard de miséreux qui frappent à nos portes (européennes). Du coup, notre pauvreté sera beaucoup plus supportable face à cette totale misère.
Lombard, notre nouveau Le Maire – le précédent ministre de la Destruction de l’économie –, ne le dit pas, mais il le sait et le pense fortement.
Heureusement, face à lui, il n’a pas un journaliste sceptique et informé, mais l’attachée de presse de BFM qui a aidé l’employé des Rothschild à accéder au trône ; ça aide. De toute façon, entre le médiatique et le politique, il y a collusion, fusion consanguine, donc le pack enfumage est bien enveloppé.
Si Lombard venait dans nos modestes studios, il aurait à répondre à d’autres questions, un peu plus perfides, mais jamais malintentionnées. Le but est que le petit peuple qui souffre comprenne de quoi il souffre. Imaginez, si vous alliez chez un médecin qui vous ment ?
Quand écologie signifie pauvreté
Lombard : « Quelle est la principale priorité du moment ? En réalité c’est la transformation écologique, c’est ça l’impératif, le réchauffement climatique. Et là, il faut qu’on s’adapte. Et ça, ça va demander beaucoup d’investissements qui sont des investissements qui ne sont pas toujours rentables. »
Tiens, on avait les services publics, pour ça, monsieur le banquier-ministre de gauche. Et ça profitait à tout le monde. Mais vous et votre caste êtes en train de les détruire, progressivement, pour refiler à la Banque et aux financiers les intérêts d’une dette que vous avez créée. Souvenez-vous, l’argent gratuit de 2020… Et puis le couperet de 2023, l’inflation à deux chiffres, les prélèvements en hausse, la répression fiscale, la mort des petites entreprises…
Lombard : « Et ça risque de conduire, et il faut l’accepter, à une baisse de la rentabilité des entreprises, parce que pour le dire simplement,… »
Malherbe : « À court terme vous voulez dire, une sorte d’adaptation, de temps d’adaptation ? »
Lombard : « À moyen terme, le meilleur investissement qu’on puisse faire pour l’économie, c’est l’investissement climatique, pourquoi ? Parce que le dérèglement climatique sinon va tuer l’économie. »
Tiens, on pensait que c’était plutôt le capitalisme financier qui tuait nos économies, nos emplois et notre pays.
Lombard : « Et cet investissement à court terme, il peut peser sur la rentabilité. »
On a compris : on va être plus pauvres, mais la planète sera sauvée. Merci monsieur le banquier-ministre de gauche.
Eric Lombard annonce, en tant que ministre de l'Économie, que la rentabilité des entreprises françaises va devoir baisser, cela pour sauver la planète.
Pas certain que cette déclaration va faire affluer les investissements. pic.twitter.com/19Lfy7GkGz
— PhilConte 007 (@PhilConte007) January 17, 2025
La complaisante interview complète
Bonus genre F&D mais Wikipédia
Éric Lombard est le fils d’Alfred Lombard, cadre dirigeant aux Nouvelles Galeries, et d’Annie Lévy, graphologue et fille de Pierre Lévy, industriel ayant fondé à Troyes le groupe Devanlay.
De 2004 à 2007, il est le PDG de la holding Arts et Biens, gérant les actifs familiaux, ses grands-parents, Pierre et Denise Lévy ayant collectionné plus de 4 000 œuvres d’art, dont 2 000 ont été léguées en 1976 à la ville de Troyes, où, en 1982, un musée d’art moderne a été ouvert.
Un bienfaiteur de l’humanité française !