La France n’a JAMAIS été une race homogène. Normal, puisque géographiquement c’est un carrefour (ce qui explique sa puissance économique et politique de toujours).
Jacques Bainville, dans le premier chapitre de son Histoire de France, l’explique mieux que moi :
"Il y a probablement des centaines de siècles que l’Homme s’est répandu
sur la terre. Au-delà de 2.500 ans, les origines de la France se perdent
dans les conjectures et dans la nuit. (...) Déjà, sur le sol de notre pays, des migrations et des conquêtes s’étaient succédé, jusqu’au moment où les Gaëls et Gaulois devinrent
les maîtres, chassant les occupants qu’ils avaient trouvés ou se
mêlant à eux. Ces occupants étaient les Ligures et les Ibères, bruns et de
stature moyenne, qui constituent encore le fond de la population française.
(...)
Ainsi, la fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C’EST MIEUX QU’UNE RACE. C’EST UNE NATION.
Unique en Europe, la conformation de la France se prêtait à tous les
échanges de courants, ceux du sang, ceux des idées. La France est un
isthme, une voie de grande communication entre le Nord et le Midi. Il y
avait, avant la conquête romaine, de prodigieuses différences entre la colonie
grecque de Marseille et les Cimbres d’entre Seine et Loire ou les
Belges d’entre Meuse et Seine. D’autres éléments, au cours des siècles, se
sont ajoutés en grand nombre à ceux-là. Le mélange s’est formé peu à
peu, ne laissant qu’une heureuse diversité. De là viennent la richesse intellectuelle
et morale de la France, son équilibre, son génie."
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