Les places financières vivent leurs derniers moments de tricherie, de remontées au crick, d’algorythmes fous, de séances arrêtées pour stopper un crash, etc., etc.
En effet, le bon du Trésor grec, sur un an, est arrivé à un taux qui ne souffre aucune discussion : 72%. A côté Cetelem et Cofidis font pâle figure...
Cela veut dire que la Grèce à 72% de chances de faire un défaut de paiement avant la fin 2011. La bonne nouvelle c’est qu’il reste 25% de chances que son défaut soit reporté en 2012, qui, du coup, apparaît vraiment comme financièrement apocalyptique.
Imaginez : 72% de taux d’intérêt ! Imaginez l’hypocrise phénoménale des dirigeants politiques qui sont au courant mais qui n’en parlent pas.
Du coup, les actions des banques françaises, Société Générale, Crédit Agricole, BNP, etc, vont être martelées. Attachez bien vos ceintures. Notez aussi que le bon grec sur 2 ans n’est guère mieux : 47%, soit 50% avec les frais dossier...
Imaginez aussi tous ceux qui ont accepté d’être des contreparties pour les credit default swaps sur les bons grecs...
La presse grecque a fait état d’une déclaration de Papandreou comme quoi "la dette était hors de contrôle"... ce qui veut dire que tous les plans de "sauvetage" de la Grèce n’ont servi à rien.
Même Manuel Barroso a expliqué à la presse que l’Europe travaille sur un "nouveau" plan de sauvetage. Il y en aura combien ?
Imaginez aussi que la capitalisation de "tout le système bancaire européen est inférieur à la capitalisation d’Apple" souligne le site www.zerohedge.com.