Le PSG a écrasé le Maccabi Haïfa 7 à 2, on attend avec angoisse le communiqué conjoint du CRIF et de la LICRA sur cet acte odieux, qui plus est l’œuvre d’un collectif de multimillionnaires. Faut-il être riche comme la NMM (Neymar-Messi-Mbappé) ou Kanye pour avoir le droit de critiquer le sionisme ?

De plus, quel exemple donné aux jeunes des banlieues, qui suivent aveuglément les actions et paroles de leurs dieux ! On espère, vu que le communiqué n’arrive pas – normalement c’est dans la minute sur Twitter – que l’UEFA renversera le score.

Au fait, que fout le Maccabi dans une coupe européenne ? Où est le premier club de Palestine en Ligue des champions ?

Bon, les buts sont magnifiques, les trois stars ont placé le ballon quasi au même endroit, histoire de montrer leur toucher de balle, leur science du ballon. On les attend quand même au tournant, c’est-à-dire aux 8es de finale, où ils se font en général sortir par le Real, qui doit en être à sa 250e coupe d’Europe.

L’avantage de ces petits joueurs, 1m78 pour Mbappé, 1m75 pour Neymar et 1m69 pour Messi, qui ne sont donc pas des monstres physiques à la Wembanyama (2m21 aux dernières nouvelles), c’est leur finesse, leur précision, leur vista, comme disent les Italiens.

La vista, c’est pas le système foireux de Bill Microsoft Gates, c’est ce mélange de sens de la géométrie, de calcul des courses croisées, d’ouverture du pied, de retenue dans la frappe, de regard qui juge en un dixième une position dynamique, on met tous ces facteurs dans le shaker et ça pond une passe, un tir, une ouverture, un but remarquable. Les antifoot diront que ces mecs ont le cerveau dans les pieds, mais ce n’est plus totalement vrai : si Ribéry n’était pas un halogène (il vient de mettre un terme à sa chaotique carrière à 39 ans), Mbappé est largement plus futé que Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin.
En même temps, c’est pas difficile.

Franck aurait dû être le grand patron des Bleus des années 2010. À l’arrivée, il a dû être déporté en Allemagne et en Turquie tellement il a énervé les Français avec sa déviance caïde lors du Mondial 2010. C’est ça, le destin : un glissement furtif, et tout part en couille. Tu ajoutes une petite pierre, et le château s’effondre.

Celui qui a la cote, en ce moment, c’est ce couillon de Sunak, banquier de son état, qui vient d’être élu par le pouvoir profond rosbif à la tête de l’Angleterre, juste après l’avènement de Charles III, le grand pote de Saville. Dès qu’on a vu sa tronche, notre sang d’archivistes n’a fait qu’un tour : bon sang, mais c’est Mister Love dans Docteur Jerry et Mister Love (The Nutty Professor) !

Sauf que lui, sa potion magique, c’est pas un breuvage chimique en ébullition, c’est de la bonne coke de trader. Et youpi la bamboula :

Bon, il est accro à la coke, et alors ? Les footballeurs d’en haut ne sont-ils pas tous dopés ?
Attention, il y a dopage et dopage. Sur un Premier ministre ou un président, ça peut craindre, par exemple au moment où, en pleine montée de power perso, on décide d’envoyer la troupe, à la Thiers, contre les Gilets jaunes, avec tabassages pardonnés d’avance. Ou quand on se prend pour Bonaparte et qu’on veut aller détruire la Russie... Là, la coco peut devenir très pénible pour un peuple tout entier, qui ne se dope pas, lui. Au contraire, il prend des calmants, des somnifères, des antidépresseurs, tout ça pour supporter un régime de merde : le néolibéralisme mondialiste.

Remarquez, on dit ça, mais un qui aurait besoin d’un bon rail de 3 km, c’est ce bon vieux Joe, le pédo, perdu poussé sur la scène par le pouvoir profond US en novembre 2020. Cette pauvre loque ne sait même plus où il habite. Et il vient d’annoncer qu’il se représentait pour 2024...

Il y a quelque chose qui unit en souterrain tous nos dirigeants – on veut parler du monde occidental, soi-disant le meilleur –, mais quoi ? C’est un truc bizarre, ils sont bizarres. On dirait qu’ils viennent d’une autre planète. En parlant de Joe, celle qui fait fureur – selon la presse – dans son camp démoncrate, c’est Alexandria Cortez, la grande gueule latino envoyée au front pêcher du jeune et de la minorité, vu que les midterms se présentent mal pour le PD, le Parti démocrate.

On dirait que l’insolente triche de novembre 2020 ne suffit plus à brouiller les antennes du peuple américain. On se met à la place des wokes de là-bas : les images de Joe qui fourre son nez dans le dos d’un gosse de 3 ans, ça doit quand même la foutre mal, surtout pour celles qui pourfendent les vieux Blancs sexistes ! Avec Joe, les féministes ont une cible en or, et elles ne la harcèlent pas...

Donc Alexandria est allée à Irvine, une ville à 60 bornes de LA, pour vendre la sauce piquante du PD à un campus de cervelles molles. Sur les 30 000 étudiants de la fac, seuls 2 000 sont venus. On sent comme un désengagement du vote du 8 novembre... Heureusement, il y a les droits des femmes, le seul et dernier axe où le PD peut glaner du bulletin, surtout chez les gauchiasses de 18-25 ans. L’inflation, la guerre contre la Russie, la violence riche/pauvres, elles s’en battent les ovaires. Écoutez ce que la Cortez a crié en entrant sur scène :

« Le pouvoir appartient à la classe ouvrière ! Le pouvoir appartient aux femmes ! Le pouvoir appartient aux antiracistes ! »

Que vient foutre la classe ouvrière là-dedans ? Le pouvoir ne lui appartient pas plus que ça, et le PD l’a lâchée depuis longtemps, comme chez nous le PS et d’ailleurs toute la gauche. Heureusement, il reste le vote des immigrés, qui ont peur – mais de moins en moins – de ce que le Système leur a présenté comme étant le fascisme, qui se résume tout bêtement dans le triptyque : travail, famille et patrie. Le programme de Trump, quoi. Lui, on va le renommer The Maréchal.

On referme la page américaine, non sans diffuser la 2e photo de Stella qu’on a hésité à mettre en une. C’était la couleur ou celle-ci :

Noir & blanc, ça donne un cachet arty ; couleur, c’est plus vivant, plus chair, plus... Mais sur les deux, elle se la pète Bardot. Tout ça pour dire que la France a des atouts, mais elle se les fait en général piquer par les Américains, comme Alstom par GE...

Ah, ces archives, ça fait toujours plaisir. Revoir le passé avec le miroir du présent, et réciproquement (le présent avec le miroir du passé), c’est peut-être ça, l’information profonde. L’histoire est en ce sens supérieure à la politique : elle en est la lame de fond.
On admire ici un ancien colon parler cash à des élèves idiots du Congo sous domination belge. Les wokes vont sauter au plafond. On n’a pas dit que le colonialisme c’était bien, mais quand on voit le Congo d’aujourd’hui, déstabilisé à dessein par la puissance anglo-saxonne, le vieux colonialisme à papa, il a bon dos !

Ces images poignantes – la main blanche qui serre la main noire – nous ont remués au plus profond. On en revient toujours à ce satané racisme qui dénature les rapports entre les hommes. Ah, sans le racisme, on s’aimerait tous ! Il n’y aurait plus de différence entre les hommes de toutes les couleurs, entre les hommes et les femmes, les hommes et les enfants, Joe et les petites filles, les filles et les dauphins... Ce serait le paradis sur Terre.

Bon, allez, trêve de déconnage, c’est l’heure d’aller à l’usine, on a, grâce à la dystopie, un boulot de ouf à faire pour E&R : la chaîne n’attend pas, et la pointeuse ne ment pas !