On a failli demander l’autorisation aux autorités politico-sanitaires pour écrire cette chronique dominicale, mais on s’est dit : « oh et puis zut !, qu’ils aillent se faire cuire un œuf, ces coquins ! » Ils ont bien embêté les Français avec leurs ordres et leurs contre-ordres sur la maladie, les masques, et tout le tremblement, mais mettons-nous à leur place, ce n’était pas facile de deviner qu’on était devant une pandémie du niveau de la peste noire bubonique, comme dirait le très honnête Jérôme Salomon. Fallait sortir ou pas sortir, au fond ?

Nous avons été désorientés, mais notre colère ne devrait pas viser nos gouvernants ; nous devrions plutôt la tourner vers ce satané virus et réaliser l’union sacrée du peuple et de son élite que cette dernière nous demande de faire depuis le début. C’est vrai, nous l’avouons, nous avons été (un peu) en colère contre nos maîtres, mais mettez-vous à notre place, nous ne savions plus à quel saint nous vouer !

Nous avons été des brebis perdues pendant deux mois, mais maintenant, ouf !, ça va mieux, les choses rentrent dans l’ordre les unes après les autres, nos gouvernants vont enfin regouverner correctement, et les veaux seront bien gardés ! Vivement la reprise, la semaine de 60 heures et les vacances chez mémé avec des prunes de 135 euros tous les 10 km !

Bon, normalement la censure internet de la zébue – la dernière proxy du CRIF avec sa loi de merde – n’a pas été plus loin, on peut commencer les choses sérieuses. Dans nos rues, les Français voués à l’extermination par le néolibéralisme portent un signe distinctif, comme les lépreux ou les juifs à leur époque : un truc blanc sur la gueule. Ils sont condamnés, on ne sait pas trop pourquoi, mais le tri est fait. Le reste de la population, tout juste sorti de taule, s’éclate. Il y a du soleil, du vin, des femmes, les homos et les femmes pourront rajouter des hommes. On ne va pas faire non plus dans l’écriture inclusive.

Regardez ces rencontres 100 % bretonnes, n’est-ce pas merveilleux ? C’est un Breton qui nous a envoyé ça, et la morale nous interdit de dire son nom. Mais on va passer un petit titre pour le remercier.
Creedence, c’est du pur social, le mot qui n’existe pas en américain !

Maintenant qu’on est bien remontés contre les riches, on va attaquer dans le dur. On nous envoie des images d’ONPC. Ça existe encore, cette merde à 180 000 euros piqués sur nos redevances ? Attention, le pédé sur l’image c’est pas Laurent c’est un autre pédé. Quant à Camélia, qui jouait si bien, elle vérifie malheureusement encore une fois le proverbe latin actorum tagueulorum extra textrum (un acteur ne doit pas parler en dehors de son texte).

Incroyable, on croyait la vieille Ruquier six pieds sous terre, mais on dirait que les dirigeants de France Télévisions n’ont pas compris que quelque chose avait changé, qu’on était dans le monde d’après, avec une augmentation de la conscience (après l’ingénierie corona complètement foirée) et une augmentation de la contestation, de la colère, de la hai…, non, pas de la haine, on n’a pas le droit, sinon la zébue va nous chier dessus.

Allez, nourrissons la loco à coups de colère, cette chronique marche à la colère, une pelletée dans le four et ça débourre, on ne connaît pas d’autre énergie et surtout, ça coûte que dalle, y a rien à payer, de la colère on (nous) en fabrique tous les jours, mais il faut en faire quelque chose, sinon c’est pas bon pour le foie, pour l’organisme individuel et pour l’organisme social. On finit par en vouloir à des innocents comme Jérôme Salomon, Édouard Philippe (toujours glisser un goy dans le tas pour se protéger) ou Michel Cymes.

C’est sûr que sans maquillage, on est plus proche de la sorcière que de l’humaniste, mais cessons ces pérégrinacées (pas le temps de chercher le vrai mot) et passons au combat des idées. Les hommes sont ce qu’ils sont, avec leurs faiblesses, et le Christ nous a demandé de pardonner.

On a l’air en colère contre les Pharisiens mais elle retombe vite. On dit ça au cas où le renseignement antiterroriste nous lirait, mais il y a peu de chances : ils sont occupés à surveiller les djihadistes qu’ils vont nous lâcher sur le dos au moment où plus personne ne croira à l’ingénierie corona !

Quoi ? Vous saviez pas comment ça marche, le terrorisme oligarchique ? Vous (un service pro-sioniste) mettez un prêcheur dans une mosquée, qui bosse évidemment pour vous, vous lui faites repérer les excités bien motivés par de la revanche sociale, vous isolez un gars prêt à aller au bout, si possible qui a fait un peu de taule, vous lui refilez une kalach, vous le chauffez à blanc avec deux, trois vidéos proche-orientales et un mois avant l’attentat, vous relâchez la surveillance. Boum !

Eh ouais la Bourde, c’est comme ça que ça fonctionne et pas autrement. Fais pas cette tête, fais surtout pas l’étonné.

Il y a encore une chance !

Mais ça, c’est si les Gilets jaunes persistent à ne pas aimer la politique néolibérale et si E&R continue à faire chier le pouvoir profond. Ah, si y avait pas ces deux organisations d’emmerdeurs, la France serait heureuse, pacifiée, sereine ! Les patrons patroneraient, les ouvriers œuvreraient, les journalistes mentiraient, les oligarques violeraient... Non, stop, pas tous dans le même sac, pas tous pourris !

La honte : on est tellement nuls en Photoshop qu’on a dû mettre les deux tofs côte à côte pour en faire une seule avec une capture...

On a bien rigolé quand Le Monde s’est indigné de la campagne anti-Bill Gates sur tous les Internet du monde. Normal, ils ont touché le chèque, il faut qu’ils protègent l’ordure, c’est de bonne guerre et le nerf de la guerre, c’est l’argent. On manque tous d’argent, enfin, on croit manquer d’argent.

Mais on vous assure que si on fout le vieux pote d’Epstein à poil dans la brousse en Afrique, au milieu des mômes qu’il lutine, il n’est pas sûr qu’il ne soit pas heureux (pour ceux qui ne maîtrisent pas les doubles négations, ça signifie il est possible qu’il soit heureux).

Wanted pedo, lol !

Sacré Bill, ses milliards et ses vaccins, il peut se les foutre dans le cul. Tout le monde ou presque ira cracher sur sa tombe, sauf ceux qui auront été vaccinés et qui auront cassé leur pipe avant terme.

C’est ce que les pauvres doivent comprendre une fois pour toute dans ce bas monde : les riches ne leur veulent pas de bien, ils veulent juste le bien que les pauvres fabriquent du matin au soir.

Devenir riche pour devenir ça...

Cependant, les pauvres fabriquent autre chose, en parallèle : de la colère, et ça, c’est pas prévu au programme. Ou plutôt si, mais il y a deux outils oligarchiques contre ça : le divertissement et la répression. Hanouna et le terrorisme. Hanouna et le Mossad.
Finalement, c’est la même chose...

Allez, on se quitte en musique :

Bonus : Didier chez Denis