Lentement, mais sûrement les grandes puissances de la démocratie sont en train de glisser vers le totalitarisme, tout en nous jurant que cette transition qui prend ses distances par rapport à la liberté – et à nos libertés – est pour notre plus grand bien.
L’exemple le plus récent de cette montée en douceur d’une « soft tyrannie » s’est produit à l’autre bout du monde, en Australie – jadis connue pour sa vision farouchement individualiste. C’est dans ce pays que le gouvernement travailliste socialiste, dirigé par le Premier ministre Kevin Rudd, veut forcer les parents à vacciner leurs enfants sous la menace de perdre un crédit d’impôt non-négligeable.
Selon l’Australian Broadcasting Corporation News (ABC News), « Rudd a annoncé que les parents qui choisissent de ne pas faire vacciner leurs enfants vont passer à côté de milliers de dollars qu’ils pourraient autrement recevoir du gouvernement ».
S’exprimant dimanche à l’hôpital Westmead à Sydney, M.Rudd a déclaré que « les parents qui ne feraient pas vacciner leurs enfants ne pourront recevoir le supplément de fin d’année du “Family Tax Benefit” ».
Ce payement équivaut à 726 $ par enfant et par année. Cette somme est allouée après que les enfants ont été vaccinés à un, deux et cinq ans.
Il faut vacciner parce qu’il s’agit d’une « science qui a fait ses preuves »
Le rapport indique que, depuis l’année dernière, les parents qui avaient encore à faire vacciner leurs enfants n’ont pas reçu la somme de fin d’année (pour laquelle ils avaient cependant cotisé (en tant que contribuables). Mais, poursuit ABC News, les parents qui se sont inscrits comme objecteurs de conscience ont cependant bien reçu la somme en question.
En vertu de la nouvelle politique du parti travailliste, les seules exceptions qui seront accordées seront celles qui sont fondées sur des motifs religieux ou médicaux.
Les fonctionnaires et les parlementaires du parti du travail précisent que leur politique de décapage des libertés vise à faire vacciner davantage d’enfants, pour « éviter que les enfants qui ne sont pas vaccinés ne contractent des maladies comme la coqueluche, la rougeole et qu’ils fassent courir des risques aux autres », a précisé ABC News. En outre, selon les responsables australiens de la santé, la science de la vaccination « ne peut être contestée » (c’est-à-dire, jusqu’à ce qu’une vaccination tue ou handicape un enfant, comme ce fut le cas d’un vaccin contre la grippe qui a depuis été interdit) : voir ici [lien en anglais].
Un communiqué du gouvernement précise : « La vaccination est le moyen le plus sûr et le plus efficace pour les parents de protéger leurs enfants contre la maladie, et l’une des mesures de santé publique les plus importantes à notre disposition. »
Tanya Plibersek, Ministre Fédéral de la Santé, a déclaré à Sky News que la toute dernière menace du gouvernement va en fait augmenter les taux de vaccination. « C’est l’une des façons les plus simples et les moins chères de maintenir la communauté en bonne santé. » a-t-elle précisé.
« Nous pensons que, chaque année, environ 3 millions de vies sont sauvées dans le monde grâce à la vaccination » a-t-elle ajouté. « Nous sommes très heureux qu’en Australie, un si grand nombre de ces maladies aient pratiquement disparu, ce qui devrait quelque peu satisfaire le public. »
L’Association médicale australienne a aussi pesé de tout son poids. Le Dr Steve Hambleton a déclaré que les bénéfices de la vaccination l’emportaient de loin sur les risques.
« Le message fort, c’est que le gouvernement récompense les personnes qui font ce qu’il faut (la bonne chose) … [et] vaccinent complètement leurs enfants. » a précisé ABC News. « Si nous pouvons obtenir des taux de vaccinations supérieurs à 90 %, nous allons pouvoir abolir des maladies comme la rougeole et nous pourrons nous attaquer à des maladies comme la coqueluche. »
Même la presse Australienne est biaisée. Le Daily Telegraph de Sydney, « lu par des milliers d’électeurs dans les principaux centres de l’ouest de Sydney », a publié une campagne très critique à l’égard des parents qui choisissent de ne pas faire vacciner leurs enfants.
Même en Australie, tout est pour le Bien des enfants !
Mike Adams, rédacteur en chef de Natural News, n’est pas dupe de ces bénédictions « officielles » des vaccins. Il y a quelques années, il s’est ouvertement moqué de la « logique » erronée à propos du vaccin contre la grippe :
« Les Centres de contrôle et de prévention des maladies, de même que l’industrie du vaccin versent dans une logique apparemment contradictoire. “Nos vaccins fonctionnent si bien qu’ils offrent une immunité quasi-totale contre la grippe”, prétendaient-ils. Et pourtant ils sont si peu efficaces qu’un an après, il faut se refaire vacciner, et revacciner chaque année.
C’est là le grand mensonge de l’industrie du vaccin : ce mensonge qui vous oblige à vous faire revacciner chaque année, souvent avec les mêmes souches qui ont servi à vous vacciner l’année précédente. Les vaccins pour l’hiver 2011, par exemple, ont été fabriqués avec les mêmes souches que les vaccins de 2010. »
Qui plus est, la menace du gouvernement Australien de refuser ces sommes aux contribuables est typique d’un autoritarisme inhérent à une mentalité anti-démocratique : faites ce qu’on vous dit ou bien nous allons vous punir.
Témoignage sur les effets du vaccin "6 en 1" Infanrix hexa de GSK (administré à quasi tous les enfants) sur une petite fille :
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