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Émoi : test d’un missile intercontinental de la dissuasion nucléaire russe

[…]

Dans la nuit de lundi à mardi, la Russie a procédé à un tir d’essai de son missile balistique intercontinental Yars RS-24, capable de transporter une ogive nucléaire d’une puissance redoutable. Un essai qui intervient dans un climat de tensions persistantes avec l’Occident.

 

Selon un communiqué officiel du ministère russe de la Défense, publié mardi matin et repris par l’agence d’État TASS, le missile a été lancé depuis le cosmodrome de Plessetsk, dans le nord-ouest de la Russie, vers le polygone de Koura, situé à plus de 5 700 kilomètres, dans la péninsule du Kamtchatka.

[…]

Le missile Yars RS-24 est l’un des fleurons de l’arsenal stratégique russe. Mis en service en 2010, il s’agit d’un missile balistique intercontinental à combustible solide, capable d’emporter jusqu’à quatre ogives nucléaires indépendantes. Sa portée maximale est estimée à environ 12 000 kilomètres.

Sa puissance de feu est telle qu’un seul missile pourrait frapper des cibles multiples à des milliers de kilomètres, avec une capacité nucléaire estimée 50 fois supérieure à celle de la bombe larguée sur Hiroshima en 1945, rapportent plusieurs experts militaires à la BBC. Par exemple, ce missile peut détruire une ville comme Paris ou New York.

[…]

Lire l’intégralité de l’article sur europe1.fr

 


 

Rappelons que la Russie possède un niveau de dissuasion intermédiaire grâce au développement des missiles hypersoniques, dont quelques-uns ont été tirés au cour du conflit en Ukraine. Rappel avec cet article émanant du site boriskarpov.tvs24.ru, écrit suite à la destruction en 2023 d’un site de l’OTAN situé à grande profondeur dans l’ouest de l’Ukraine, par un missile hypersonique Kinjal ne portant pas la moindre charge explosive, et utilisant donc sa seule énergie cinétique.

 

La fantastique puissance d’un missile Kinjal expliquée par la science

Suite à l’information de la destruction d’un bunker ennemi (appartenant à l’OTAN) enfoui à 200-300 mètres dans les environs de Lvov par une frappe de missile Kinjal, certains ont prétendu que le Kinjal n’a pas cette possibilité. J’ai donc contacté un de nos lecteurs français, éminent mathématicien.

[…]

En tant que scientifique de haut niveau, pourriez-vous expliquer, concrètement, les conséquences de l’arrivée d’un missile hypersonique « Kinjal » sur une cible, s’il ne contient aucun explosif.

Énergie cinétique, et puissance de destruction. La question principale étant « Peut-il détruire un bunker en béton situé à xxx mètres sous terre », en faisant varier xxx et la nature de la « terre » : basalte, béton, etc.

Ceci parce que suite à des informations que nous (entre autres) avons diffusé sur un tir de Kinjal ayant pulvérisé un bunker souterrain et liquidant quelques centaines d’officiers de l’OTAN, certains prétendent que c’est impossible. Je suis bien placé pour savoir que l’info est exacte mais une démonstration mathématique/physique serait idéale !

[…]

Voici la réponse de Jean-Marie Arnaudies

Voici une toute première approche en comparant à la bombe atomique d’Hiroshima

L’énergie E_H déployée par la bombe atomique d’Hiroshima est estimée à 50 térajoules (en abrégé : TJ). Donc E_H=50 x 1012 Joules= 5 x 1013) Joules

Calculons l’énergie cinétique du Kinjal. Ce missile pèse 4 000 kg. Sa vitesse de croisière peut être estimée à un peu plus de Mach 10 ; estimation basse d’après moi, mais comptons Mach 10 pour nous faire l’avocat du diable, c’est-à-dire pour aboutir à une minoration des énergies en jeu.

On aboutit immédiatement à l’énergie cinétique suivante, en Joules : la formule abstraite est (1/2) m.v2, où m désigne la masse et v la vitesse. La masse sera estimée en kg et la vitesse en m/s (= mètre à la seconde). On trouve ainsi que l’énergie cinétique E_K du Kinjal à sa pleine vitesse est donnée, en Joules, par

E_K = 1/2 x 4000 x (10 x 344)2 Joules = 2,36672 x 1010 Joules.

Maintenant il faut estimer les pressions par mètre carré, dans le cas du Kinjal et dans le cas de la bombe d’Hiroshima.
L’énergie déployée sur son impact par le Kinjal est aisée à estimer : toute la force du missile se concentre sur au plus un mètre carré. En effet, la surface d’une section du Kinjal perpendiculaire à son axe est significativement inférieure à un mètre carré.

Donc on arrive à une énergie appliquée par le Kinjal sur un seul mètre carré à son impact avec le sol égale ou supérieure à 2,36672 x 1010 Joules.

Mais l’énergie de la bombe A d’Hiroshima s’est exercée sur bien plus d’un mètre carré. Cette énergie a tout carbonisé sur une surface correspondant à un disque de 600 m de rayon. La bombe n’a pas creusé un grand trou, car l’explosion initiale a été essentiellement aérienne, même si c’était près du sol. 600 m de rayon, cela fait 1 130 976 mètres carrés. Pour satisfaire le diable, ne comptons que 106 mètres carrés. Au centre supposé de l’explosion, la température a été de l’ordre de 6 000 degrés Celsius et à 600 mètres, elle a encore été de l’ordre de 1 300 degrés Celsius. Si on réduit la zone à 400 m de distance du centre, on voit que la température à 400 m du centre a été supérieure à 1 600 degrés Celsius sur une superficie de plus de 500 000 mètres carrés.

Admettons que toute l’énergie de la bombe d’Hiroshima se soit exercée sur ces 500 000 mètres carrés. À l’intérieur de ce périmètre, très peu de métaux ont pu résister à une fusion complète ( température de fusion du fer = 1 528 degrés Celsius). On peut estimer que la pression s’est exercée en moyenne sur ce périmètre, ce qui va donner une minoration extrêmement pessimiste.

Donc chaque mètre carré de cette zone de 0 à 400 mètres du « centre » de l’explosion aura enduré au pire une énergie de la bombe A d’Hiroshima supérieure ou égale à (5 x 1013) Joules divisé par 500 000, soit 108 Joules, ce qui nous donne l’énergie suivante, notée P_H :

P_H= 108 Joules.

Il en résulte que l’énergie E_K subie par l’impact du Kinjal à son contact avec le sol est

2,366672 x 1010 Joules

sur un mètre carré, donc E_K est plus de deux cents fois supérieure à l’énergie par mètre carré du centre principal de l’explosion d’Hiroshima.

Il y a en plus une grande différence entre la bombe A d’Hiroshima et le Kinjal : la dévastation d’Hisroshima a été essentiellement superficielle, car la bombe n’a pas explosé suite à un impact avec le sol, tandis que le Kinjal avec son nez pointu a exercé toute son énergie cinétique dans une seule direction, pour se creuser un chemin depuis la surface jusqu’à ses profondeurs. Donc la dévastation subie par l’effet du Kinjal a été plusieurs centaines de fois plus forte sur le mètre carré de son point d’impact que la dévastation sur chaque mètre carré de l’hypercentre des effets de la bombe A d’Hiroshima.

Cela signifie que la force du Kinjal à son contact avec le sol a été DINGUE, sans aucune mesure avec celle produite par la bombe A d’Hiroshima sur chaque mètre carré de son hypercentre. Sur deux ou trois cents mètres de profondeur, la croûte terrestre est archimolle face à des énergies par mètre carré de cette envergure. Cette force du Kinjal à son contact avec le sol dépasse l’entendement !

On vérifie cette appréciation en comparant avec les carottages du sol effectués dans les recherches pétrolières. On creuse des trous atteignant 3 000 m de profondeur sans pour autant avoir besoin d’un Kinjal ! Donc que ce soit du granit ou de la marne dense et mollassonne, pour un Kinjal, creuser un trou de 200 ou 300 m de profondeur est une amusette !

Dans cette étude dont vous voudrez bien excuser la brièveté, je n‘ai tenu aucun compte d’une éventuelle charge (nucléaire ou non) portée par le Kinjal. Si une telle charge lui est ajoutée, lors de l’impact avec le sol, cette charge va DIMINUER la profondeur maximum du boyau créé par le Kinjal, car cette charge exercera ses effets dans toutes les directions, donc agrandira considérablement l’ouverture initiale du trou creusé par le missile, ce qui diminuera la force de l’impact par mètre carré.

La marge semble tellement énorme que cette remarque doit permettre aux militaires d’affiner l’effet du Kinjal : si on recherche une cible profonde, disons supérieure à 300 mètres de profondeur, il faut régler la charge explosive portée par le Kinjal de façon qu’elle n’explose que lorsque le Kinjal aura atteint la profondeur voulue. Pour une cible très profonde, même pas besoin de charge ! en revanche pour une cible peu profonde, disons moins de 100 m de profondeur, on peut régler la charge explosive du Kinjal pour qu’elle explose quelques centièmes de seconde après le contact du missile avec le sol.

Cette très brève et très approximative étude me convainc que tant que les Russes auront de l’avance sur les USA en matière de missiles à très grande vitesse, les Kinjal avec ou sans charges nucléaires et leurs descendants feront échec à tous les armements US imaginables, atomiques, voire thermonucléaires ou non. Si j’avais du pouvoir, je demanderais à mes savants de faire le maximum pour augmenter cette énorme vitesse. Par exemple, si on passe à Mach 20 au lieu de Mach 10, l’énergie au contact du sol sera multipliée par quatre et si on arrive à Mach 30, alors l’énergie au contact du sol sera presque dix fois supérieure, ce qui montre qu’alors aucun abri souterrain ne sera plus possible pour l’ennemi (l’avantage du Kinjal sera alors de l’ordre de milliers de fois plus de force au contact du sol que par un armement nucléaire ou thermonucléaire). Il me semble donc vital pour la Russie qu’elle approfondisse et augmente cette avance au maximum et surtout, qu’elle fasse tout ce qu’il faut pour éviter que la trahison aide les USA à fabriquer eux aussi des missiles du type Kinjal.

Jean-Marie Arnaudies

 

Je pense que ceci clôt définitivement la discussion sur l’ « impossibilité » du Kinjal de détruire un bunker enterré à 200-300 mètres…

 

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17 Commentaires

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  • On a construits des bunkers pour resister au nucléaire....
    Les missiles ultra-soniques défoncent les bunkers.

    (si le son est encore par hasard
    une unite de mesure en cours dans l’aérospatiale)
    Les traités anti-missiles ont été signés aussi pour eviter la course
    aux armements ..

    Où va t’on se cacher la prochaine fois ?
    Au fond des océans ?
    Et rappeler qu’il n’y a pas de mencaçe inéluctable, c’est juste l’homme
    tentant de se prévenir de lui même, ou de ses semblables !

     

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  • Franchement, j’ai du mal à croire qu’un bunker soit enterré aussi profondément. Cela serait bien difficile et bien onéreux de construire un tel bunker. Ce que dit la propagande, ce n’est pas forcément la réalité.

     

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    • "onéreux"
      certes... mais si on imagine (une seconde... c’est juste une hypothèse) que les dépenses pharaonesques du "spatial", soit-disant civil, par exemple sont détournées (du calme c’est juste une hypothèse), brusquement ça devient possible... Maintenant on doit se demander quelles sommes sont détournées... Comment ça se fait qu’avec de telles augmentations d’impöts, les systèmes de santé, l’éducation, etc. sont dans un tel état... comparé aux années 70. Tout le fric ne passe peut–être pas dans leurs poches...

       
    • Ça fait 200 ans que l’homme extrait du charbon, par exemple..., à des profondeurs bien plus importantes. Quel manque de réflexion parfois dans ces commentaires...

       
  • Cet exposé est d’un niveau math de lycée, et il ne contient rien quant à la prétendue capacité de détruire un bunker situé à 200-300 m sous terre.

    Le cratère "Meteor", dans le désert de l’Arizona, fait 170 m de prodondeur, et on estime qu’il a perdu 20 m par érosion, donc il faisait environ 190 m de profondeur après l’impact.

    L’énergie d’impact de la météorite est estimée à 10 Mégatone de TNT (4,2 x 10^16 J), et le diamètre de la météorite était de 50 m (rayon = 25 m ; Surface = 1963 m^2).

    La densité énergétique est donc de 2.1e x 10^13 J/m^2 dans le cas de la météorite du cratère Meteor, soit 906 fois supérieure à celle du missile Kinjal, pour une énergie totale 1.78 millions de fois supérieure à ce missile, alors je doute qu’un bunker enfoui à 200-300 m ait pu être ainsi détruit.

     

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    • 1. Ce n’est pas des maths mais de la physique...
      2. Un météore est bien plus large qu’un missile : Un missile transperce, un météore écrase.
      3. L’impact d’un météore ne fait pas partie des phénomènes d’érosion !

      Bref, tu as tout faux.

       
      • @Titus

        1. Ca a beau être de "de la Physique", cette dernière s’appuye sur des Maths. Or ici, on ne parle pas de -disons- "Electrodynamique Quantique Relativiste" ni de -par exemple- "Physique des Plasmas" ; et les "Maths" utilisées sont loin de faire appel à -disons- "la Théorie des Solitons", "l’Inverse Scattering" ou encore -par exemple- "La Géométrie Hyper-Kählérienne"... Bref, OUI ladite "démonstration" est bel et bien d’un "niveau lycée" (ce qui ne dénigre en rien son auteur ; on parle juste du niveau de Maths utilisé "dans CETTE démonstration").

        2. Heu... Il me semble que @anonyme en tient compte, vu qu’il divise l’énergie totale par la surface, qu’il arrondit d’ailleurs à 1963m^2. Bref, il applique exactement le même raisonnement que le Professeur Arnaudies. [Après, vais pas m’amuser à vérifier les données etc]

        3. ?? Vous savez lire ? Vous n’avez pas l’air d’avoir compris ce que votre interlocuteur a écrit...

        Bref, personnellement (bien qu’ayant lu en diagonale, et n’étant pas au fait des dernières nouvelles concernant les "missiles Russes"), la "démonstration du Professeur Arnaudies" à toute première vue ne me "convainc" pas particulièrement non-plus (je ne prétends pas pour autant que "c’est impossible" ; juste que ladite "preuve" ne semble pas très rigoureuse).

        Par exemple (à première vue) :
        - Le Pr. Arnaudies semble considérer que 100% de l’énergie d’impact sera concentrée dans une surface de 1m^2, avec 0 dispersion...
        - Par contre, pour Hiroshima, on considère que l’énergie est "parfaitement répartie" sur une surface de 500000m^2.
        - Comme il le dit lui-même : """La bombe [Hiroshima] n’a pas creusé un grand trou""" => dans ce cas, qu’est-on censé déduire de cette "preuve" ? A part une vague "intuition" que "c’est très puissant"...
        - La comparaison avec les "carottages" me semble un peu fumeuse ; un peu comme dire un truc du style : "L’eau est molle ; un plongeur est capable d’atteindre 332m de profondeur, donc un missile impactant la surface de l’eau à vitesse hypersonique n’aura, à 332m de profondeur, pas dispersé plus d’énergie qu’un plongeur pour atteindre cette distance"...

         
    • La "force de perçage" est ce que l’auteur du calcul initial met en valeur, en nous disant que le missile a une section d’un mètre carré, et en divisant l’énergie par cette surface. J’ai suivi sa méthodologie, afin de pourvoir établir un jugement au sujet de celle-ci.

      La prise en compte de l’érosion, c’était pour ajuster la profondeur du cratère, qui actuellement fait 170m de profondeur, mais qui selon wikipedia a subi une érosion de 20 m en 50 000 ans (l’âge du cratère). On peut donc estimer qu’à l’origine, le cratère fasait 190m de profondeur.

      Commence par faire des études d’ingénieur, et reviens moi avec un modèle plus avancé, basé sur la propagation de l’énergie sous forme d’une onde de choc, et on pourra discuter (indice : y’a une proportionalité inverse au carré de la distance, dans la formule...).

       
    • @Titus,
      Bien dit, on comprend pourquoi les français sont nuls en maths.

       
  • Ça laisse rêveur ! Z’imaginez le nombre d’éléments électro-niques (l’OTAN) qu’il a fallu prélever sur les lave-linges, les micro-ondes, les grille-pains, des Russes, pour fabriquer la bastos de l’image qui illustre l’article ?

     

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  • Finalement, c’est Poutine qui tient l’Occident en respect avec ses armes miracles !

     

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  • A chaque fois que j’entends la rengaine "10, 20...50...fois supérieur à la bombe d’Hiroshima !" j’ai envie de distribuer des gifles tant c’est con ! En effet la majorité des gens n’ont aucune notion de la puissance et des conséquences d’une bombe de la puissance de celle qui fut larguée à Hiroshima ! Les gens comme des débiles mentaux répètent des "Oh ! T’as entendu ! La bombe elle est 10 fois plus puissante qu’Hiroshima ! Oh ! Là ! Là !" Très bien, mais cela correspond à quoi Hiroshima ? La plupart des gens ne pourraient même pas dire qu’elle fut le rayon de destruction de la bombe, le nombre exact de morts et la proportion des victimes sur le nombre total des habitants...les gens ont juste la vague idée que c’est un truc qui fait beaucoup de dégâts...mais n’ont aucune idée de l’ordre de grandeur, de à quoi exactement cela correspond car ils n’ont jamais expérimentés les effets d’une bombe quelle qu’elle soit, et tant mieux ! Une manière intelligente de présenter cela serait de d’abord expliquer l’étendue en km² de la destruction causé par la bombe larguée à Hiroshima et le nombre de morts, puis expliquer quelle serait l’étendue de la surface détruite par une bombe russe...là on aurait un ordre de grandeur et un point de comparaison faisant sens !

     

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    • Il existe des theories complotistes (horreur !) parfois étayées pour nier qu’une bombe atomique ait été effectivement utilisée à Hiroshima. Selon ces théories horribles la ville (en bois en majorité) aurait été détruite par un déluge de napalm... cherchez "Hiroshima Study Finds No Genetic Damage" sur le site du NYT...

       
  • Si Macron qui a un bunker sous l’Elysée lit cet article clair et synthétique, il devrait normalement nous faire un caca mou dès demain matin. En conséquence, ce n’est pas dans les armes nucléaires qu’il faut investir mais dans les fabriques de PQ en papier recyclé. J’adore le fait que ceux qui veulent sacrifier notre jeunesse tout en se planquant dans des terriers de renards seront les premiers visés. On est plus en 17 ou les généraux Nivelle et Mangin cramaient de courageux soldats pour que dalle.

     

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  • #3533243

    Pour simplifier à sa plus simple expression la formulation de Jean-Marie Arnaudies qui est un mathématicien de renom ayant intégré Normale Sup. rue d’Ulm dans les années 1960 et ayant exercé son art de l’enseignement dans les classes préparatoires aux grandes écoles, on peut dire que la demie masse d’un objet que multiplie la vitesse au carré engendre une énergie cinétique d’autant plus destructrice que le facteur multiplicateur de la vitesse du son augmente.

    Sans charge utile et dans une estimation calculée au plus bas, l’énergie au point d’impact du missile Kinjal produire une destruction en profondeur bien plus élevée qu’en surface.

    Je vous épargne les cas pratiques d’une charge utile à composante nucléaire accompagnant dans sa structure en pointe le missile Kinjal.

     

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  • taquins, et pertinents, les russes.....

     

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  • Il me semble que le calcul comporte déjà une erreur à la base....le kinjal pèse certes 4000kgs mais au décollage. Une fois sa cible atteinte et les ergols consommés il doit être 10 fois moins lourd.

     

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