Elie Wiesel n’a pas le tatouage d’Auschwitz qu’il prétend avoir
Qui ne connaît pas Elie Wiesel ? Véritable conscience vivante de la Shoah, il est l’un des survivants des camps, sinon le survivant le plus connu et reconnu mondialement.
Prix Nobel de la paix en 1986, plus de 10 millions d’exemplaires de son livre La Nuit ont été écoulés dans le monde entier depuis sa sortie en 1958, docteur honoris causa de plus d’une centaine d’universités dans le monde, Grand-Croix de la Légion d’honneur en France, il a également reçu la Médaille d’or du Congrès américain. Or, notre enquête démontre et confirme qu’Elie Wiesel n’a pas le tatouage d’Auschwitz qu’il prétend avoir (dans son livre La Nuit, qui n’est pas une fiction selon lui, et dans d’autres déclarations publiques, y compris certaines sous serment), le numéro A-7713.
Le premier à l’avoir révélé, dans un silence médiatique total, fut Nikolaus Grüner, survivant d’Auschwitz lui aussi, qui a écrit un livre où il le révèle, ainsi que bien d’autres choses sur Elie Wiesel. Ne pouvant vérifier tout ce qu’il affirme dans son livre, Stolen Identity (Identité volée), nous avons voulu vérifier le fait le plus accablant, en contactant Auschwitz d’abord par mail, puis par téléphone. C’est le responsable des archives du musée, M. Plosa, qui a confirmé que le numéro A-7713, revendiqué par Elie Wiesel sans jamais l’avoir montré, avait été attribué à Lazar Wisel, né 15 ans avant lui, et qui ne peut donc par conséquent pas être confondu avec lui.
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Suite de l’enquête sur Elie Wiesel : la photo de Buchenwald
Après nos révélations sur le numéro de tatouage d’Auschwitz que prétend avoir Elie Wiesel, nous continuons notre enquête. Selon un expert judiciaire des visages, à qui nous avons transmis des photos sans lui dire de qui il s’agissait, les photos d’Elie Wiesel jeune ne correspondent pas avec la photo de Buchenwald où Elie Wiesel prétend figurer. Nous publions avec son autorisation l’intégralité de son rapport, que nous lui avons commandé.
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Depuis 1983, Elie Wiesel prétend être un des déportés de la fameuse photo prise à Buchenwald le 11 avril 1945, dont voici un agrandissement de cette personne cerclée par du rouge :
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Parcours du combattant
Nous commençons ainsi nos recherches auprès de différentes institutions scientifiques françaises et étrangères spécialisées dans ce domaine. [...]
Après plusieurs semaines d’attente, et malgré de nombreuses relances mails et téléphoniques, nous n’avons reçu qu’une seule réponse, celle de Daniel Thérien. Après avoir vérifié qu’il est bien expert judiciaire des visages, nous décidons de lui confier les trois photos que nous avons en notre possession afin qu’il les analyse. La première, c’est celle d’Elie Wiesel qui prétend être sur la photo de Buchenwald, reproduite ci-dessus. Nous la nommons « EW », sans révéler à M. Thérien qu’il s’agit d’Elie Wiesel afin de ne pas influencer son travail. La seconde, c’est la photo d’Elie Wiesel à 15 ans (donc un an et demi avant la photo de Buchenwald), telle que reproduite par les sites sérieux :
Nous la nommons « young », pour jeune en anglais, toujours sans indiquer à M. Thérien de qui il s’agit. Enfin, nous transmettons une troisième photo de Wiesel que nous a transmis l’orphelinat où il a été recueilli après la guerre, la photo datant d’octobre 1945, soit 6 mois après la photo de Buchenwald. Nous la nommons « orphelinat ». L’orphelinat ne nous a pas autorisé à reproduire cette photo, et nous a même menacé de poursuites judiciaires si nous le faisions. Cette réaction est surprenante, mais nous nous y plions. Toutefois, nous publions les conclusions de l’expert judiciaire qui a pu voir cette photo et l’analyser au même titre que les deux autres, car c’est le plus important.
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Revoir le commentaire d’Alain Soral sur cette enquête et sur le cas Elie Wiesel (extrait de l’entretien de janvier 2013) :