Le 12 décembre 2013, Benoît Coeuré, membre du conseil d’administration de la banque centrale européenne, déclarait devant un aréopage choisi d’investisseurs : « La déflation des pays du sud de l’Europe fait partie d’un ajustement qui n’est pas un problème en soi ».
En 2012, Mario Draghi, marionnette du cartel américain agissant derrière Goldman Sachs, confiait à un journaliste du Wall Street Journal : « Le modèle social européen est mort ! »
Il affirmait ensuite que la gestion de la crise par la banque centrale européenne finirait par introduire un gouvernement européen, « débarrassé de la souveraineté nationale ».
Récemment, l’allemand Weidmann, de la Bundesbank, avouait que cette crise serait longue : dix ans au minimum. Les populations du sud de la zone euro doivent consentir à d’autres mesures d’abaissement du niveau de vie… et les Français également.
Le gouvernement Ayrault se félicite de l’annonce d’une réduction de 50 milliards d’euros en trois ans. Voilà un programme d’austérité dans la droite ligne des exigences de la Troïka. Conseil de Didier Migaud, président de la Cour des Comptes : en priorité, il faut cibler ’’la protection sociale et tout ce qui s’y apparente’’. M. Orange l’exprime sans complaisance : ’’Sans le dire, la France est en train de s’engager dans une politique d’austérité comparable à ce qu’a mis en place le gouvernement espagnol en 2008-2009 : une politique de la Troïka sans la Troïka’’.
’’Dans les conciliabules organisés à Bercy, il se prépare ainsi une politique d’austérité sans précédent. Des programmes entiers de développement, d’investissement, de soutien à l’économie voire de sécurité vont être visés’’. ’’La France se lance dans une austérité accrue au moment où l’Europe entière est menacée par la déflation’’. Mais cela n’empêche nullement F. Hollande d’allouer 500 millions d’euros à la Tunisie et… seulement 15 millions d’euros à la Bretagne sinistrée !瞡
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