Pendant trois jours, les Verts se sont rassemblés à Toulouse pour leurs « journées d’été ».
Le son de la gamelle se faisant entendre, c’est-à-dire des places de députés au parlement européen, les têtes d’affiches ont donc donné de la voix afin de montrer aux caméras qu’il fallait compter sur eux en juin 2009.
Souhaitant s’assurer un poste à Bruxelles, Daniel « braguette » Cohn Bendit, n’a pas hésité à brandir la menace de « repartir en Allemagne si ça ne marche pas » (le retour outre-rhin a toujours été l’avenir de tout allemand qui se respecte que ce soit un militaire ou un touriste). Le rouquin chatouilleux a toujours deux coups dans sa pétoire : s’il ne peut s’assurer un poste éligible en Allemagne, il peut toujours se rabattre sur l’hexagone…Citons-le encore, toujours dans la même veine du jouisseur soixante-huitard : « Il faut faire un rêve. Si nous montrons que nous pouvons surmonter nos sectarismes, on peut faire plus de 10 %, je vous le dis, ce sera bandant ! » Gageons qu’une petite pilule bleue sera plus efficace…
Al Gore le premier ecolobusinessman de l’histoire avec son « global warning », ses versions françaises : Hulot et Artus Bertrand, mais aussi l’agité Élyséen et son Grenelle de l’environnement ont sérieusement grignoté les parts de marché du gâteau de l’écologie, OPA qui n’est pas sans rappeler celles des Verts sur le monde de l’écologie politique au début des années 90.
La moustache frissonnant d’effroi à l’idée de devoir aller traire des chèvres pour gagner sa vie, José Bové, le paysan intermittent, n’a pas hésité à promouvoir un vaste rassemblement, parlant de la « beauté du compromis », tout en précisant que cela ne pourrait se faire sans une attention particulière aux luttes des sans papiers (grave contradiction, José ! qui dit papiers dit abattage massif de surfaces boisées…)
Nicolas Hulot, l’ami du CAC 40, toujours prudent (il s’agit pour lui de ménager les gros industriels contributeurs de sa fondation éponyme, entres autres : EDF, l’Oréal ou Rhône-Poulenc…) a précisé comme c’est son habitude, que sa participation aux journées des Verts ne valait pas « appel à voter » et a préféré envoyer un message sous forme d’une vidéo diffusée sur écran géant…
Il était représenté par Jean pierre Besset (parcours classique de l’arriviste amoral : d’abord militant LCR dans les années 70, puis chargé de mission au cabinet de Fabius dans les années 80, puis le « journalisme » dans les années 90, il fonde « Politis » puis rejoint son vieux pote des années trotskystes Edwy Plenel, la moustache la plus laide de France, au « Monde », avant d’avoir l’illumination et de sentir vibrer en lui la grosse fibre verte... ce qu’il l’amènera à miser sur un nouveau poulain, Nicolas Hulot.
Tout ce petit monde se bouscule en vue des élections européennes et devra compter sur l’animosité des artisans du « pacte contre Hulot », qualifiés d’extrémistes par la mouvance écologiste institutionnelle (on est toujours l’extrémiste de quelqu’un) et sur le petit bobo joufflu qui ne manquera pas se verdire afin d’attirer à lui, la clientèle écolo-bobo.
James G.
Le son de la gamelle se faisant entendre, c’est-à-dire des places de députés au parlement européen, les têtes d’affiches ont donc donné de la voix afin de montrer aux caméras qu’il fallait compter sur eux en juin 2009.
Souhaitant s’assurer un poste à Bruxelles, Daniel « braguette » Cohn Bendit, n’a pas hésité à brandir la menace de « repartir en Allemagne si ça ne marche pas » (le retour outre-rhin a toujours été l’avenir de tout allemand qui se respecte que ce soit un militaire ou un touriste). Le rouquin chatouilleux a toujours deux coups dans sa pétoire : s’il ne peut s’assurer un poste éligible en Allemagne, il peut toujours se rabattre sur l’hexagone…Citons-le encore, toujours dans la même veine du jouisseur soixante-huitard : « Il faut faire un rêve. Si nous montrons que nous pouvons surmonter nos sectarismes, on peut faire plus de 10 %, je vous le dis, ce sera bandant ! » Gageons qu’une petite pilule bleue sera plus efficace…
Al Gore le premier ecolobusinessman de l’histoire avec son « global warning », ses versions françaises : Hulot et Artus Bertrand, mais aussi l’agité Élyséen et son Grenelle de l’environnement ont sérieusement grignoté les parts de marché du gâteau de l’écologie, OPA qui n’est pas sans rappeler celles des Verts sur le monde de l’écologie politique au début des années 90.
La moustache frissonnant d’effroi à l’idée de devoir aller traire des chèvres pour gagner sa vie, José Bové, le paysan intermittent, n’a pas hésité à promouvoir un vaste rassemblement, parlant de la « beauté du compromis », tout en précisant que cela ne pourrait se faire sans une attention particulière aux luttes des sans papiers (grave contradiction, José ! qui dit papiers dit abattage massif de surfaces boisées…)
Nicolas Hulot, l’ami du CAC 40, toujours prudent (il s’agit pour lui de ménager les gros industriels contributeurs de sa fondation éponyme, entres autres : EDF, l’Oréal ou Rhône-Poulenc…) a précisé comme c’est son habitude, que sa participation aux journées des Verts ne valait pas « appel à voter » et a préféré envoyer un message sous forme d’une vidéo diffusée sur écran géant…
Il était représenté par Jean pierre Besset (parcours classique de l’arriviste amoral : d’abord militant LCR dans les années 70, puis chargé de mission au cabinet de Fabius dans les années 80, puis le « journalisme » dans les années 90, il fonde « Politis » puis rejoint son vieux pote des années trotskystes Edwy Plenel, la moustache la plus laide de France, au « Monde », avant d’avoir l’illumination et de sentir vibrer en lui la grosse fibre verte... ce qu’il l’amènera à miser sur un nouveau poulain, Nicolas Hulot.
Tout ce petit monde se bouscule en vue des élections européennes et devra compter sur l’animosité des artisans du « pacte contre Hulot », qualifiés d’extrémistes par la mouvance écologiste institutionnelle (on est toujours l’extrémiste de quelqu’un) et sur le petit bobo joufflu qui ne manquera pas se verdire afin d’attirer à lui, la clientèle écolo-bobo.
James G.