Franchement, ça devait arriver. Le candidat du national-sionisme, relativement sexiste, du moins assez dur avec les gonzesses, invité par l’hebdomadaire de droite Valeurs actuelles à son débat baptisé Le Grand Débat, a subi une double attaque de Femen. Celles-ci étaient au moins françaises, car les Femen venues d’Ukraine nous ont un peu lâché la grappe, Inna passant son temps à pleurnicher et se lamenter. Malheureusement, il en reste encore un peu chez nous, les copines de Fourest ont fait des petit(e)s, toujours soutenues financièrement par la nébuleuse Soros, le financier international qui veut détruire les nations.

On ne veut pas intervenir dans le marketing de la secte mais d’après nous, le message passerait mieux si on mettait les gros seins devant, et pas derrière.

En ce moment, si l’on veut exister médiatiquement, il faut courir tout nu devant Zemmour ou frimer sur la place Maïdan, à Kiev, dite place de l’Indépendance. Ce sont les deux « place to be ». Imaginez, Zemmour à Kiev... Peu probable, puisque le candidat, qui soutenait logiquement Poutine avant la guerre (un soutien gaulliste dans l’esprit « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural » et « l’axe Paris-Berlin-Moscou » cher au Général), s’est mis très vite au diapason du Système, et a fini par condamner l’attaque russe. On le voit, même quand on est le candidat de la rupture, il est difficile de garder le cap contre la ligne du Parti unique, celui de l’oligarchie.

Ici, petite digression sur la rupture, justement, avec cet extrait du meeting de Poutou à Montrouge la bien-nommée. Alors que tout le monde (les agents mainstream principalement, et leurs larbins) hurlent contre les drapeaux corses (mais il y a aussi du BBR et de l’UE) mis en berne pour la mort d’Yvan Colonna, le candidat du NPA va plus loin, et inflige une leçon de rupture à Zemmour, qui paraît bien bourgeois à côté.

« Heureusement que ça pète en Corse »

« La révolte de la population corse, et notamment de la jeunesse corse, est complètement légitime à notre avis, elle est le résultat aussi de ça, de ces discours, parce qu’il y a le piège du discours “attractivité d’un territoire”, mais déjà assurons la démocratie pour une population, respectons la population dans ses conditions de vie, dans ses revendications, y compris démocratiques, et de ce point de vue-là on est pour ce qu’on appelle le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Là pour le coup c’est les droits des peuples et des populations à disposer par elles-mêmes, la reconnaissance d’un statut, la reconnaissance d’une langue, la reconnaissance d’une culture, le droit à ces populations-là à pratiquer leur culture au quotidien et de s’organiser comme elles le souhaitent et de ce point de vue-là ça pète en Corse parce qu’il y a eu un déni de démocratie, et heureusement que ça pète à des moments parce que c’est comme ça que ça peut faire bouger les choses, donc c’était exprimer la solidarité par rapport au mouvement corse. »

Purée, on dirait presque du Darmanin, le petit télégraphiste sarkozyste infiltré dans la Macronie qui, sur ordre, a dû lâcher la bulle de « l’autonomie » corse, qui est juste la 350e promesse de Macron en 5 ans. Mais Poutou a été encore plus loin, en évoquant « les combats de rue » :

« Dans une société qui est pourrie comme celle d’aujourd’hui, dans une société où il y a des milliardaires en même temps qu’il y a des gens précaires, dans une société où Macron se permet d’expliquer qu’il va falloir travailler plus longtemps alors que la plupart des gens qui ont 60 ans sont déjà au chômage ou usés par le travail, quand on a un cynisme comme ça, quand on a un discours violent comme ça, on a aucun scrupule à discuter, effectivement, que la révolte elle est légitime. »

« Un discours de guerre de classes »

Zemmour, ce bonapartiste dans l’âme, étrangement absent sur le social, comment se situe-t-il sur la problématique corse ? Il y est justement allé fin 2021, et le petit Willy s’est moqué de lui sur Europe 1, prochainement Radio Bolloré.

Zemmour donne le 10 octobre 2021 sa conférence au bord de l’eau.

Ah, les Femen, on allait les oublier. Le féminisme est mal barré avec ces deux échappées de l’asile sorossien. Mais on a malgré tout une tendresse pour ces militantes, qui ont de l’audace et de l’énergie, malheureusement captées et détournées par la secte sataniste.