Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a annoncé une baisse de tous les taux directeurs et une augmentation du rachat de dettes pour soutenir l’économie européenne.
« Super Mario » n’a pas failli a sa réputation jeudi 10 mars. Le président de la BCE Mario Draghi, qui s’est engagé dans une lutte contre l’inflation trop basse, est même allé plus loin en dévoilant une série de nouvelles mesures pour ne pas décevoir les marchés à l’issue de la réunion de son conseil des gouverneur particulièrement attendue dans le secteur de la finance.
Baisse des trois taux directeurs, dont le principal à zéro
Le conseil de l’institution monétaire (6 directeurs et 19 gouverneurs des banques centrales nationales de la zone euro) a décidé d’abaisser encore davantage l’ensemble de ses taux directeurs, déjà ramenés à des niveaux historiquement bas depuis plus d’un an.
Le taux central (référence pour le crédit en zone euro) a été abaissé de 0,05% à zéro. Le taux de dépôt (qui s’applique aux banques parquant des liquidités en surplus pour 24 heures auprès de la BCE) a été ramené de -0,30% à -0,40%. Ce-dernier est négatif depuis juin 2014 et avait déjà été abaissé à deux reprises par le passé.
Mario Draghi a déclaré que ces taux directeurs pourraient descendre encore plus bas. Ils « vont rester aux niveaux actuels ou plus bas pour une longue période, bien au-delà de l’horizon de nos rachats d’actifs », c’est-à-dire mars 2017, a-t-il précisé.
Le programme « QE » renforcé
En parallèle, la banque centrale va muscler à partir d’avril son vaste programme de rachats de dettes, le « QE » pour « quantitative easing » lancé en 2015. Il va racheter jusqu’à 80 milliards d’euros de titres chaque mois, contre 60 milliards jusqu’à présent, et ce jusqu’en mars 2017.
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Pour comprendre l’imposture de la Banque centrale européenne, revoir les interventions d’Olivier Delamarche sur BFM Business les 1er et 8 février 2016 :