Environ deux millions de pèlerins musulmans ont commencé dimanche à se rassembler à Mina, près de La Mecque, au début du Hajj annuel. La ville sainte est pour le moment épargnée par l’épidémie de coronavirus MERS, selon les autorités saoudiennes.
Les pèlerins arrivent à Mina par la route, par le train ou à pied, les hommes portant un habit composé de deux pièces de tissu blanc non cousues et les femmes recouvertes à l’exception du visage et des mains, comme le veut la tradition.
Dans la vallée de Mina, ils vont prier et se reposer avant de se rassembler lundi sur le Mont Arafat, également proche de La Mecque, pour une journée de prières et d’invocations qui constitue le temps fort du Hajj.
Un train électrique récemment mis en service doit transporter, selon les autorités, quelque 400’000 pèlerins prenant part au plus grand rassemblement spirituel annuel dans le monde. Parmi les personnalités présentes figurent les présidents turc Abdullah Gül et soudanais Omar el-Béchir.
Moins d’étrangers
L’Arabie saoudite a déployé plus de 100 000 soldats et policiers pour assurer la sécurité des pèlerins et mis en garde contre toute instrumentalisation politique de ce rassemblement où toute manifestation politique est interdite.
L’Etat a également mis en place un dispositif de santé et de protection civile pour permettre aux pèlerins, dont près d’1,4 million viennent de l’étranger, d’accomplir les rites dans les meilleures conditions.
Le nombre des pèlerins étrangers est en baisse par rapport à l’année dernière, lorsqu’il a atteint 1,75 million. Ryad a imposé cette année une réduction de 20% du nombre de pèlerins venant d’autres pays et de 50% pour ceux venus d’Arabie saoudite, en invoquant le risque d’une épidémie du coronavirus MERS et des travaux d’agrandissement des lieux saints.
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