Le Werkgroep Morkhoven (NDLR : association de lutte contre les réseaux pédocriminels) vient de confirmer qu’il a engagé un avocat pour demander officiellement un droit de visite de l’activiste pour les droits de l’enfant Stan Maillaud.
Il s’agit de demander des explications aux autorités françaises, après que le collectif belge ait pu tracer deux institutions différentes où aurait été isolé Stan Maillaud, l’ennemi public n°1 d’une certaine caste française.
Les recherches concertées de Morkhoven et d’activistes suisses ont ainsi donné de premiers résultats. Aussi bien l’un que les autres ont débarqué hier dans les deux institutions, mais se sont entendu refuser le droit d’accès.
Entretemps, la justice française dément qu’il soit arrivé quoique ce soit à l’activiste français.
Les collectifs s’inquiètent par ailleurs aussi sur le sort de la compagne de Stan, Janett Seeman. Celle-ci ne donne pas de nouvelles, de sorte qu’une action de recherches vient également de s’entreprendre pour la retrouver, ou pour renouer le contact avec elle.
D’après un nouveau communiqué de Marcel Vervloesem, "La justice française a demandé dans une télécopie adressée au Werkgroep Morkhoven, que les équipes de recherche internationales qui recherchent aussi bien le militant des droits de l’enfant français Stan Maillaud que sa collaboratrice Janet Seeman, se retirent du pays.
Selon la Justice française, ces recherches sont superflues. L’affaire Maillaud ne concernerait que la justice, depuis que l’activiste français a été condamné par un tribunal français.
Après sa condamnation Maillaud était insaisissable, jusqu’à ce que récemment les services de police soient parvenus à retrouver sa trace, et sont intervenus en toute conformité avec la loi. Voilà ce qu’en dit la France.
Entretemps, les équipes ont retrouvé hier soir le véhicule avec lequel Stan et Janett se déplaçaient. Aussi bien Morkhoven que la Suisse ne sont d’avis de retirer leurs équipes de France.
Depuis, ils (Ndlr : ces enquêteurs des collectifs) ont quitté l’hôtel où ils séjournaient, et établi leur quartier général dans les locaux d’une association française des droits de l’homme, qui accorde maintenant son soutien aux équipes d’enquêteurs.
La gendarmerie française suit les mouvements des équipes internationales à la trace, mais elle leur fiche la paix. Les enquêteurs reçoivent par ailleurs de plus en plus de soutien en France".