Barak Obama a ordonné l’envoi de 350 soldats supplémentaires pour protéger l’ambassade des États-Unis à Bagdad, ce qui porte officiellement à 820 le nombre des GI’s déployés officiellement en Irak depuis le chute de Mossoul en juin dernier. À chaque intervention médiatique, Chuck Hagel – secrétaire d’État à la Défense – répète : « No boots on the grounds in Iraq »… qu’il est hors de question d’envoyer des troupes sur le terrain. À d’autres…
Des forces spéciales US interviennent aux côtés des peshmerga. Ford Sypher, journaliste au Daily Beast en reportage au Kurdistan irakien, l’affirme. Il en a vu passer un groupe à bord de Toyota blindées. Ces militaires de type occidental, en tenue de combat mais sans signes distinctifs, se dirigeaient à toute vitesse vers Zumar, petite ville occupée en juin par les djihadistes de l’État islamique.
Peu avant, des militaires kurdes l’avaient bloqué sans explication à un checkpoint, et ses contacts au ministère des peshmerga à Erbil et sur le front de Zumar refusaient de lui dire clairement pourquoi. Leur réponse était pour le moins énigmatique : « Oui, nous voulons vous laisser entrer, mais nous ne pouvons pas… Nous avons des visiteurs, vous les verrez. »
Peu après Ford Sypher avaient vu les « visiteurs » et, pour lui, il s’agissait sans aucun doute de membres des forces spéciales US. Selon le Daily Mail, qui reprend l’information, le journaliste sait de quoi il parle car il a servi dans les Rangers en Irak et en Afghanistan.
Des membres des services de renseignements kurdes ont ensuite confirmé au Daily Beast que des forces spéciales américaines… et allemandes avaient aidé les peshmerga à Zumar. Leur rôle était de diriger les tirs des avions américains sur les positions de l’État islamique.
Zumar – située à 60 km au nord-ouest de Mossoul, près du barrage Saddam et d’un puits de pétrole – fait partie des « territoires disputés ». Sa reconquête a été portée au compte des peshmerga.