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Des enfants "quotidiennement en danger" : la lettre choc à Macron de 4 000 soignants en pédiatrie

Chaque jour, ils sont au chevet des enfants. 4148 blouses blanches travaillant dans les plus grands services de pédiatrie s’unissent pour dénoncer une situation déjà plus tenable alors que les épidémies hivernales ont à peine commencé. Et que la bronchiolite est désormais installée sur la quasi-totalité du territoire. Soins déprogrammés faute de lits, transferts hors région de bambins, petits hospitalisés dans des services adultes…

 

 

Face à cette situation délétère, médecins, syndicats professionnels, sociétés savantes de pédiatrie ainsi que 18 associations de patients en appellent au président de la République. Voici leur lettre ouverte à Emmanuel Macron que nous publions en exclusivité.

Le texte de la tribune

« Monsieur le président de la République,

Après 2 semaines seulement d’épidémies hivernales, habituelles et prévisibles, les services de réanimations pédiatriques partout en France sont saturés, les services d’hospitalisation débordent, les soins dits non urgents sont reportés et plus de 15 enfants parisiens ont été transférés hors région, à Reims, Rouen, Amiens, Orléans, alors que leur situation médicale était critique.

Monsieur François Braun, ministre de la Santé, a jugé récemment que nous avions l’habitude de ces pics hivernaux et que ces transferts se font sans mettre en danger les enfants. Nous dénonçons ici la dégradation criante des soins apportés aux enfants qui les met quotidiennement en danger.

Alors, nous, pédiatres et soignants en pédiatrie, nous tiendrons, comme d’habitude. Nous ferons le maximum pour offrir les meilleurs soins possibles aux enfants : nous garderons des enfants sur des brancards aux urgences, hospitaliserons des enfants dans des réanimations adultes qui, par solidarité, essayeront de faire au mieux, rassurerons des parents désemparés de voir leur enfant transféré dans un hôpital à plusieurs centaines de kilomètres. Nous serons auprès des patients suivis pour maladie chronique, nous tiendrons un discours rassurant en expliquant que l’annulation des examens nécessaires n’aura pas de conséquence, que le 3e report d’une chirurgie du rachis programmée pour améliorer la respiration et la qualité de vie de leur enfant sera le dernier.

Nous justifierons une sortie prématurée d’hospitalisation sur un enfant encore fragile pour libérer une précieuse place qui accueillera un autre enfant devenu plus urgent et plus grave. Nous appliquerons les directives qui nous demandent, pour raison « de sécurité », de limiter le nombre d’adolescents suicidaires accueillis en pédiatrie, en les renvoyant chez eux à leur désespoir et à celui de leurs parents. Nous appellerons tous les jours une famille contrainte de gérer elle-même une situation d’urgence à domicile ou encore de réaliser seuls les soins nécessaires à leur enfant. Nous convaincrons des parents que réaliser des soins prévus en hospitalisation finalement dans un hôtel à proximité de l’hôpital sera sans risque. En résumé, nous serons aux côtés des parents et des enfants que le système de soins met en danger.

Et l’hiver passera, nous ne dormirons pas, même dans notre sommeil nous veillerons sur eux au détriment de notre santé. Certains d’entre nous partiront, encore, les internes désabusés quitteront l’hôpital dès leur formation terminée, les jeunes infirmier-es changeront de métier, découragés. D’autres lits fermeront dans l’indifférence, la santé des enfants continuera à se dégrader, insidieusement, sous nos yeux mais sans jamais apparaître dans les tableurs Excel que vous consultez.

[...]

Monsieur le Président, la pédiatrie ne paraît plus être une priorité, pourtant ces enfants sont l’avenir. Les dirigeants actuels et passés ont fermé les yeux sur l’abandon de l’hôpital public et des services de pédiatrie. Ils sont désormais responsables des conséquences sur la santé des enfants. »

Lire l’article entier sur leparisien.fr

Déjà, en 2019...

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46 Commentaires

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  • #3051838

    Je suis toujours étonné de voir la naiveté de gens qui sont des soignants donc qui ont fait des études, et qui sont dans l’absolu........des débiles profonds !
    Et une lettre pour réintégrer les pauvres soignants jetés comme des bouses en septembre 2021, ils vont en envoyer une ?

    Demander au poudré de s’occuper de la santé des enfants, c’est comme demander à un renard de s’occuper de l’intégrité des poules dans le poulailler !

    Et pourquoi la saison automne/hiver même pas commencée, y-a-t-il autant d’enfants malades, vous ne vous posez pas la question ?
    Peut-petre qu’ils ont été un peu "pfizérisés" non les pauvres minots ?
    Vous vous la posez la question bande d’abrutis ?

    Quand les "tests" internationaux nous placent régulièrement en queue de peloton pour ce qui concerne la QI et le niveau déplorable dans le système éducatif, là je pense sincèrement que ce n’est pas du pipeau, quand on voit la réaction de ces "soignants" je crois que ce paramètre au moins, n’est pas trafiqué......c’est peut-être le seul d’ailleurs !

     

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  • De toute facon les gouvernant ne veulent plus du système de santé, et inconsciemment les professionnels de santé jouent leur propre suicide depuis plus de 30 ans.

    J’epargne bien volontiers les quelques pro exceptionnels que j’ai pu rencontrer qui sont des perles rares. mais ca se compte sur les doigts des deux mains.

    LE reste se tire dans les pattes, s’excèle dans le harcèlement, a celui et surtout celle qui fera le meilleur coup dans le dos par pure vengeance et qui lors d’un pseudo mouvement se revendiquera de la solidarité...

    Ca se revendique de compétences mais lorsqu’il s’agit de se remettre réellement en question a savoir mais toi serait tu capable de refaire ta formation ? j’ai pas BESOIN moi "JE SUIS DIPLOME, JE SAIS !" et cinq minute après se planter littéralement de dosage.

    J’ai quitté le privé parce que ca devenait une dinguerie d’usine explosive pour patient et personnels, en rejoignant le public bon sang ! la pensée des années 70 est toujours présente !

    Pas actualisée. ancré dans le "moi c’etait comme ça pourquoi je changerais, c’est aux autres de changer"

    Meme mon père parlait comme ca "c’est aux autres a faire attention a moi sur la route !"

     

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  • #3051961

    "les lettres chocs", "les tribunes" , "les manifestations" quel branlette , pas d autres mot, autant d impact qu une branlette qui fini dans une chaussette , c est stérile, ça canalise les colères la frustration. Une lettre choc des pédiatres, ca leur donne bonne conscience, c est quoi le projet ? quand une brochette de connard qui ont valider le couillonavirus, réclame plus de biftons mais qu ils aillent au diable...

     

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  • A propos de pédiatrie...
    Cela fait plusieurs fois que j’ai des témoignages de jeunes parents qui, lors d’un séjour en maternité, se sont vus menacer de « dénonciation â la PMI » alors qu’ils faisaient valoir des choix qui relèvent de la liberté du patient (par exemple, quitter la maternité un jour plus tôt moyennant décharge, ou choix thérapeutique qui n’avait pas donné un bon résultat pour un précédent accouchement). On a fait comprendre à ces jeunes parents que cet organisme avait le pouvoir de les séparer de leurs enfants (ce qui rappelle d’ailleurs un fait divers récent).
    Je dois préciser que ces faits se sint passés dans le même hôpital.
    Y a-t-il d’autres personnes qui ont vécu ce terrorisme sanitaire ? Auquel cas, PMI signifierait maintenant "Police Maternelle et Infantile"...

    D’autres personnes

     

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    • Bonsoir,
      J’ai vécu le même enfer en maternité, avec ma compagne et nos jumelles : impossible de nous enfuir. L’une de mes filles a subi une ponction lombère injustifiée malgré la guerre de chaque instant contre les tests randomnisés pour cobayes. Une fois dehors après une lutte éprouvante, la PMI, alertée de notre résistance par la maternité, nous a harcelé pour les onze vaccins d’Agnès Buzyn-Levy. La belle mère, une immonde socialiste de la Mairie locale, nous a aussi dénoncé à plusieurs reprises, ainsi qu’à la police. Je suis allé voir moi-même les juges en laissant Mme derrière au cas où il faudrait assumer la responsabilité, qu’elle ne soit pas séparée des enfants, quoi qu’il arrive. Puis elle a craqué sous la pression, dans une ignominie que je ne lui soupçonnais guère : au premier faux conflit, de peur de perdre "ses" enfants, mais surtout par crise conformiste, elle m’a trahi en prétextant des violences conjugales, en profanant notre intimité, en prétendant que je lui faisais lire de la philosophie, ce qui l’aurait détournée de sa servilité sanitaire. Je fus couvert de toutes les opprobres et calomnies imaginables. J’ai été jeté à la rue, éloignement oblige, après deux jours de garde à vue, pendant lesquels elle a immédiatement fait vacciner nos enfants. Procès après deux mois à la rue et à l’asile de nuit. Trois juges, trois femmes hystériques. Procès surréaliste. J’ai pris deux ans de flicage. Mais surtout, pas revu mes filles, depuis mars, malgré ma saisie du JAF. Ma tentative de famille est détruite, on me remplacera sans doute par un larbin plus friqué et conventionnel, il jouira de ma femme, de mes enfants intoxiqués et de mon appartement contenant toutes mes affaires.
      Triste époque, triste pays.

       
    • Provincial t’es pas le seul à avoir été trahit par ta grosse t’inquiètes.
      J’ai vécu peu ou prou la même chose, et juste avant le terrorisme sanitaire. Perso j’ai même pas pu voir naître ma gamine, et je n’ai toujours pas le droit de la connaître 5 ans après.
      Il va sans dire qu’elle a bien eu ses 11 démons insérés a la naissance.
      Voila le problème quand on ne sait pas que quand la belle mère veut notre peau, ça sera pareil pour le cul qui a eu la chance une fois dans sa vie d’obtenir toute l’ attention d’un vrai bonhomme bien né pour vouloir lui planter une ou plusieurs graines...
      Pour vous rassurer, c’est pas facile pour des filles de grandir sans père, mais des jumelles au moins sont deux pour supporter l’enfer d’hypocrisie leur mère et de leur grand mère tout en étant interdit de tout le côté paternel pour des raisons 100 pourcent déraisonnables. Mais c’est quand même beaucoup moins dur que pour un garçon, de grandir sans père. Les filles ont pour elles la nouvelle société anti hommes blancs...et toutes les chances qui seront après leur culs, maigre consolation j’en conviens, mais il ne faut pas oublier une chose : tel mère telle fille, quand on a fait le mauvais choix on ramasse ses dents et on reprend sa vie sagement où on l’avait laissée avant de se réveiller une bonne fois pour toutes grâce à l’infamie satanico- française.
      Pour que si un jour tes jumelles ou ma fille veuillent sauver leur âme, elles le puissent.
      Quand à ceux qui ont eu un ou plusieurs garçons avec de telles entourloupeuses du système...Dieu leur viennent encore plus en aide pour tenir et surtout rester des bonhommes malgrés le matriarcat 100 pourcent sataniqué.

       
    • Il y a surtout un travail sur soi à faire : perso je cherchais la fusion dans le couple, pour des causes multifactorielles mais je ne pensais mon bonheur que dans l’amour de F , voir dans l’admiration pour F, que je voulais voir pure, forcément, et surtout meilleure que moi, donc indispensable pour que je puisse être valorisé ou valorisable.
      Depuis j’ai compris qu’il y avait une escroquerie, il n’y a pas de F pure. Tout au mieux, il y a F guerrière qui veut faire jeu égal avec H con.

      Aimer F guerrière, c’est donc lui permettre d’essayer de faire jeu égal, voir de faire mieux.
      La mienne m’a dit lors de notre dernière entrevue qu’elle ferait tout ce qu’elle peut pour la protéger de moi.
      Je l’aide en ce sens, je la laisse se demmerder toute seule. Afin qu’elle découvre par elle même si les gens que sa fille trouvera pour se protéger de sa mère sont meilleurs ou pires que son père.
      Si ils sont meilleurs, alors je lui dirait qu’elle a eu raison de vouloir la protéger de son géniteur.
      Si ils sont pires, c’est sa fille elle même qui lui dira.

      Il fait raison gardée, ce monde n’est qu’une mise à l’épreuve, certainement pas le bonheur de H, et encore moins sa récompense.

       
  • #3051976

    Toujours la même technique pour faire avancer des revendications salariales :

    - se servir des faibles et s’en servir de boucliers en l’occurrence les enfants.

    => technique qui avait même utilisé par les pharmaciens, cela avait permis aux humoristes de railler les embouteillages de voitures luxueuses...

    => les agriculteurs font de même, ils font un casting de ceux qui gèrent mal ou qui ont des terres sans valeurs et ils les mettent en avant...

    Ne peuvent-ils pas demander à être mieux payer car ils bossent ?

    Et en effet, le ségur de la santé a été signé 2-3 semaines avant des mesures liberticides !
    Les soignants ont joué la comédie pour 150-200 €/mois en plus ...

    Et quand l’Etat les a obligé à se foutre se vaccin de merde dans le sang, ça faisait déjà 6 mois qu’ils mentaient comme quoi " on est débordé ! "

    En français "on est débordé" = on a moins de temps à passer dans la salle de repos avec la cafetière et aux wc .

     

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  • La Macronie va donner 150 millions à la pédiatrie, quand elle en a donné 600 milliards !!! pour le covid.

     

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  • nb : ce n’est pas une lettre privée, mais une tribune ouverte...
    ça permet au public de constater l’état périlleux des services...
    ça en motivera quelques-uns de plus...
    c’est toujours ça...

     

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  • #3052141

    Explosion des bronchiolites ! Aucun rapport avec les 11 vaccins obligatoires de la buzyn ?

     

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  • #3052144

    Pitoyable lettre de pleurniches ! Que pensent les pédiatres des 11 vaccins de la buzyn, des injections covid sur les enfants et les femmes enceintes ? De la suspension des soignants non injectés ? Des ravages psychologiques et physiques des confinements et des masques sur les petits ?

     

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  • Soigner la population n’est pas compatible avec les injections létales dans le but d’en exterminer 7 milliards

     

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