Refus des contrôles, barrages forcés, interventions pour maîtriser des forcenés, violences gratuites, débordements lors de rassemblements, etc… Il ne se passe pratiquement pas un jour sans que la presse quotidienne régionale ne relate l’agression d’un gendarme dans l’exercice de ses fonctions.
Aussi, et si l’on en croit les statistiques données par le ministère de l’Intérieur, 909 gendarmes et 3 756 policiers ont été blessés lors de violences et d’agressions au cours d’une période allant de janvier à fin septembre 2012. Et 3 militaires ont perdu la vie, le dernier étant le major Daniel Briere, tué en tentant d’arrêter le voleur d’une voiture près de Nice.
Ce qui, d’après la place Beauvau, est un chiffre comparable à celui constaté l’an passé, où une moyenne de 17,4 membres des forces de l’ordre agressés par jour avaient été relevée. Pour l’ensemble de l’année 2011, 1 439 gendarmes avaient été blessés à cause de violences, de même que 4 910 policiers.
Plus généralement, 1 699 gendarmes ont été blessés dans le cadre de leur travail, sans forcément que cela soit dû à des agressions ou à des violences.
“Les agressions sont souvent très violentes”, a souligné Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, d’après l’AFP.
“La sécurité des personnels est une priorité pour le ministère qui travaille sans cesse à améliorer les équipements de protection des policiers et des gendarmes et à faire évoluer leurs techniques d’intervention” a-t-il ajouté.