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Décès de Donald Rumsfeld : l’enfer accueille un nouvel arrivant

 

Un pilier du Nouvel Ordre mondial :
de la « guerre sans fin » au confinement mondial

 

Donald Rumsfeld, homme d’affaires et homme politique, alliant les deux dans un mariage de raison et d’intérêts, commence sa vie comme champion de lutte et pilote de l’US Navy. Un homme probablement brillant autant physiquement qu’intellectuellement, mais qui mettra toutes ces compétences au service de ses intérêts et du mal en général. Devenu secrétaire à la Défense de 1975 à 1977 puis de retour entre 2001 et 2006, il bénéficiera d’un pouvoir et d’un réseau qui l’aideront dans ses entreprises maléfiques.

Ses méfaits sont – au moins – de triple nature : sur le terrain sanitaire et médical, sur le plan de la guerre et enfin dans le domaine général des idées politiques.

 

 

L’homme d’affaires, en particulier chez Gilead et Pfizer

On le sait moins, mais Donald Rumsfeld fut le PDG de plusieurs grandes entreprises comme General Instrument, mais aussi du groupe pharmaceutique G.D. Searle (devenu Pfizer) et de Gilead Sciences, deux sociétés que l’on retrouve dans les fabricants de vaccins contre le covid. Le hasard, la chance.

En 1977, le groupe pharmaceutique G.D. Searle, futur Pfizer, reçoit l’agrément de la Food and Drug Administration pour l’exploitation commerciale de l’aspartame, édulcorant aux méfaits parfaitement connus, en particulier neurologiques et cancérigènes, mais toujours en vente. La commercialisation de ce produit plus connu sous le nom de NutraSweet lui permettra d’empocher des bénéfices colossaux.

En 1987, Donald Rumsfeld fut suspecté d’un possible conflit d’intérêts concernant les conditions dans lesquelles l’aspartame avait reçu son autorisation de mise sur le marché.

Plus tard, de 1997 à 2001, président du conseil d’administration de Gilead Sciences qui a développé le Tamiflu utilisé dans le traitement de la grippe aviaire, il trempe une fois encore dans une suspicion de conflit d’intérêts. En effet, alors qu’il possède toujours plusieurs millions de dollars d’actions en 2005, George W. Bush annonce une « stratégie nationale » contre une éventuelle épidémie de grippe aviaire, pour un montant de 7 milliards de dollars dont 58 millions de dollars de Tamiflu pour les soldats américains dans le monde !

Impliqué via Gilead dans la « lutte contre le SIDA », ce collaborateur d’Anthony Fauci a notamment usé de son influence pour faire bombarder par Bill Clinton l’usine pharmaceutique d’Al-Shifa à Bahri au Soudan en 1998 (opération Infinite Reach). Cette usine, qui était alors la source première de médicaments au Soudan, était surtout productrice d’un médicament contre le SIDA copié sur l’un de ceux vendus par Gilead Sciences...

 

L’homme de guerre

En 2001, Donald Rumsfeld est nommé à la tête du département de la Défense au Pentagone, aidé en cela par un autre néoconservateur malfaisant, Dick Cheney, vice-président américain.

« Le 11 septembre 2001 est ce genre d’opportunités qu’a offert la Seconde Guerre mondiale, celle de remodeler le monde » – Donald Rumsfeld

Donald au Pentagone...
... puis Donald à New York

 

Suite aux parfaitement opportuns attentats du 11 septembre 2001, Donald Rumsfeld devient l’homme de la guerre en Afghanistan, chargé d’organiser l’offensive générale contre le terrorisme (« War on terror » de la marionnette George W. Bush).

En 2003, continuant avec la logique des guerres sans fin de remodelage du Moyen Orient, rejoint par le néoconservateur Paul Wolfowitz, il devient un des stratèges de la guerre d’Irak en 2003.

Parallèlement, dans le cadre de la guerre interne menée par le vice-président Dick Cheney contre la CIA, Donald Rumsfeld procède à la création du Bureau des projets spéciaux (Office of Special Plans), placé justement sous l’autorité de Paul Wolfowitz. L’objectif est de court-circuiter la CIA dans les informations apportées à la Maison-Blanche. C’est ce bureau qui construisit le mythe des armes de destruction massive irakiennes dans le but de justifier la guerre devant la communauté internationale.

Au-delà des guerres elles-mêmes, Donald Rumsfeld est aussi l’homme de la mise en place de la torture. Pratiques mises en lumière avec le scandale de la prison d’Abou Ghraib. Cela ne le fera pas vaciller, George Bush le conservant à son poste après sa réélection de 2004.

De nombreuses plaintes pour mauvais traitements et tortures ont été déposées contre Rumsfeld. Aucune n’a abouti. Cette pratique de la torture instituée suite au 11 septembre 2001 continuera après son départ, sous l’administration Obama.

 

L’homme d’influence

Donald Rumsfeld est par ailleurs un membre fondateur du think tank néoconservateur Project for the New American Century, créé en 1997 et dissous en 2006. L’objectif affiché du PNAC est de promouvoir le leadership mondial des États-Unis en posant en principe fondamental la considération selon laquelle « le leadership américain est à la fois bon pour l’Amérique et bon pour le monde », et pour une « politique reaganienne de puissance militaire et de clarté morale ». Sachant les destructions en matériel et en vies que cela engendrera, on se gardera d’en rire.

Par ailleurs, en 2001, secrétaire à la Défense et membre permanent du « gouvernement de continuité », Donald Rumsfeld créa un Bureau de transformation de la force (Office of Force Transformation) qu’il confia à l’amiral Arthur Cebrowski. La stratégie consistait non pas à s’approprier les hydrocarbures du reste du monde mais de déterminer, par le principe de la « guerre sans fin », qui pourra en avoir pour se développer et qui en sera privé.

Parallèlement, il dirige les campagnes américaines contre les gouvernements de gauche parvenus au pouvoir en Amérique latine. Ainsi, le Pentagone a plusieurs fois tenté d’étendre la doctrine Rumsfeld/Cebrowski au bassin des Caraïbes en planifiant un renversement de la république bolivarienne du Venezuela, finalement reporté.

 

L’homme du confinement mondial

Le principe du confinement obligatoire des populations saines a été édicté par Donald Rumsfeld en 2004. Préconisé en cas d’attaque bioterroriste, ce « plan » concernait à l’origine la population américaine... Selon Thierry Meyssan, l’objectif de ce plan n’est pas de lutter contre une quelconque maladie mais de provoquer un chômage de masse pour militariser les sociétés occidentales.

C’est ce plan que le directeur de la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), le docteur Richard Hatchett (ancien conseiller Santé de George W. Bush), a « conseillé » aux dirigeants occidentaux en mars 2020, parlant de « guerre » (le « Nous sommes en guerre ! » d’Emmanuel Macron vient de là).

Fondée au forum de Davos de Klaus Schwab et financée par la fondation Bill-et-Melinda-Gates, la CEPI est une organisation intermédiaire (ou de lobbying) entre les gouvernements et l’industrie vaccinale.

 

 

Plus anecdotiquement, Donald Rumsfeld a été critiqué en 2004 pour ne pas avoir signé personnellement plus de 1 000 lettres de condoléances aux familles des soldats morts en Irak et en Afghanistan. Parfois le diable se cache dans les détails.

 

Alors, comme dirait Alain Soral, « Pet à son âme » !

Donald Rumsfeld dans tous les coups fourrés oligarchiques, lire sur E&R :

 






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