Une gloire nationale ? L’empereur du gansta rap français, Booba, symbole de l’argent-roi et des femmes-objets, a eu les honneurs de la Monnaie de Paris, une entreprise publique qui se veut « doyenne des institutions françaises ». Des médailles et des jetons ont été frappés à son effigie par le prestigieux établissement dans le cadre d’un projet intitulé « All-In », réalisé par le plasticien Mohamed Bourouissa .
Après Johnny, Booba
« Le Duc de Boulbi », surnom de la star du 9-2, a joué le jeu. Pas étonnant pour le rappeur, qui porte l’argent, le sexe et les armes en guise d’étendard. Dans Billets verts, l’un des titres de son dernier album Future, le rappeur éructe sa passion pour l’argent, dans un phrasé de pur bad boy. Celui qui utilise les mots « pute », « chienne » ou « chatte », une bonne centaine de fois par album n’a pas refroidi la Monnaie de Paris qui s’est lancée dans ce projet.
En 2012, la maison avait déjà tenté cette expérience avec Johnny Hallyday. Un succès. Le stock de « médailles Booba » éditées dans le cadre de la « Nuit Blanche 2012 » a été épuisé rapidement. De petite taille, elle a été créée dans l’usine de la Monnaie de Paris de Pessac en Gironde, là où sont produits les euros.
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