« Il faut attaquer très tôt la propagation de la haine », a expliqué Roger Cukierman lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France.
« On ne naît pas antisémite, on le devient, par bêtise, par ignorance, ou par préjugé. »
« Faites-en une cause nationale ! », a-t-il imploré François Hollande, en appelant à un rassemblement, le 19 mars à Paris, pour commémorer les assassinats perpétrés il y a deux ans à Toulouse par Mohamed Merah contre six personnes, dont trois enfants juifs.
[...] Pour M. Cukierman, qui a rappelé son passé d’enfant caché et celui de sa famille, « gazée et brûlée par Hitler et ses complices », « à Paris, dans le métro, porter une kippa, c’est prendre le risque d’être agressé ».
Il a évoqué la progression spectaculaire du Front national avec « sa cohorte d’antisémites, de vichystes et de négationnistes réfugiés derrière sa dirigeante, attentive à ne pas commettre d’impair ».
Mais il a également dénoncé, à l’extrême-gauche, « l’antisionisme, nouvel habit de l’antisémitisme. Car s’il n’y est pas convenable d’être antisémite, il est élégant de fustiger l’Etat d’Israël. »
[...] M. Cukierman a également « suggéré que la France se démarque du reste du monde et reconnaisse Jérusalem comme la capitale d’Israël ».
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Voir aussi, sur E&R :
« François Hollande au dîner du CRIF »
« Qui est Roger Cukierman ? »