Bonjour Monsieur Soral,
Ici la Côte sauvage bretonne. Superbe. Gros vent d’Ouest. Douceur d’automne. Lumière dorée du soir. Chien de berger gentil et patient. Et, M. Francis Cousin.
Je vous connais depuis, approximativement, mes 18/20 ans. J’en ai 31 aujourd’hui.
J’ai beaucoup observé, lu, étudié, compris.
Je vous rédige ce petit mot pour vous adresser un grand Merci, car vous m’avez mâché le travail (excusez l’inélégance de cette expression). Grâce à votre clairvoyance, votre sang froid, votre travail et surtout votre humour, on peut, et je le suis, être profondément heureuse dans un monde totalement désespérant.
Je vois ceux qui n’ont pas lu, qui ne comprennent rien et qui souffrent à chaque seconde.
D’ailleurs ils souffrent tellement et n’y comprennent tellement rien qu’ils se sentent apaisés à mes côtés. Il ne s’agit pas là d’orgueil ni d’ego – je n’en ai pas – mais beaucoup me l’ont dit.
S’ils savaient que mon secret c’est (entre autre) Soral. Trop drôle.
Bref, encore merci, continuez, continuez et surtout continuez.
Anne
PS 1 : Si vous publiez ceci dans le courrier des lecteurs, s’il vous plaît, floutez mon chien, je ne voudrais pas qu’il soit poursuivi par le CRIF ! (Ils sont capables de tout.)
PS 2 : Si vous voulez vous reposer en Bretagne, faites-moi signe.
PS 3 : Vincent Lapierre est-il célibataire ?
PS 4 : le PS 3 était un trait d’humour. Quoique... Tout dépend de la réponse !
PS 5 : Je regrette que vous ne peigniez plus, j’adorais le tableau que l’on a longtemps vu derrière vous et votre canapé rouge.