On ne peut en aucun cas dire à propos de quelqu’un qu’il "dit la vérité" pour la simple raison que la vérité objective n’est accessible à personne. Tout individu perçoit le monde par le prisme de son histoire personnelle, de sa construction interne, de ses croyances intériorisées etc... LA vérité sur un quelconque sujet nous reste donc irrémédiablement hors de portée.
Cela dit, si Soral fait un tabac c’est, de mon point de vue, pour les raisons suivantes :
1/ avant toute chose, Soral est particulièrement courageux car il s’expose à la violence inouïe de la médiature unilatérale qui sévit sur notre pays. Peu de gens ont ce courage,
2/ il a un don : celui de faire des synthèses brillantes d’ordre politique, sociale, anthrologique et théologique parce qu’il lit énormément, retient bien et fait avancer sa propre compréhension globale pour nous la restituer. Peu de gens prennent le temps de faire un tel boulot de lecture,
3/ parti d’une imbécilité qu’on appelle le communisme (qui n’a pas grand chose à voir avec la commune !), il a su faire un parcours politique non rectiligne puisqu’il a même été voir du côté du FN pour s’en éloigner ensuite... compte tenu du masque que le FN marinier à adopter. Là encore, il a su se détacher de ses idoles pour penser ensuite par lui-même... peu de gens font ça,
4/ il assume, avec un réel courage également, la revendication d’une identité presque totalement diluée par le mondialisme mortifère : celle dite de la Grande Tradition Européenne. Chrétien, chevaleresque virile mais courtoise, différencialiste en matière de genre (la polarité irréductible que voudraient détruire le clan Bergé, Fourest & C°) et soucieux des différences culturelles qui ont toujours co-éxister hors du diktat mortel du "grand remplacement",
Quand on élargit son champ d’analyse par la maîtrise des disciplines qui permettent de réfléchir (sociologie + anthropologie + histoire + géopolitique + politique + littérature) et qu’on les applique par une combinaison intelligente pour aborder une question civilisationnelle, on finit par saisir les problèmes centraux d’une société avec une pertinence rare. C’est ce que fait Soral depuis des années.
Il s’avère qu’il a su également utiliser l’outil internet non pas pour se mettre en scène, comme voudrait le faire croire ses détracteurs les plus violents, mais pour proposer aux plus paumés de le devenir de moins en moins grâce à ses conseils de lectures et ses analyses.
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