Bonjour M. Soral,
Je suis un jeune homme français de 23 ans qui s’intéressait de moins en moins à la politique française, non par fainéantise d’esprit ou par manque d’intérêt, mais plutôt par dégoût de la politique élitiste appliquée dans notre beau pays qui le massacre, armée d’idéologies nauséabondes.
Je vous remercie pour vos analyses pointues et « sourcées », qui m’ont redonné goût à la politique, à la lecture mais surtout à la double lecture, qui est pour moi un trésor inestimable.
Je ne peux malheureusement pas soutenir financièrement votre parti, étant étudiant à la recherche d’un emploi, mais je voulais vous faire part de mon soutien total et de mon profond respect envers votre travail de fond, que se soit sur la politique française, mondiale, la féminisation de la société ou la misère sociale et intellectuelle.
Bon nombre de vos discours sont un exutoire pour moi car ils m’apportent les fondements historiques et philosophiques nécessaires pour conforter certaines de mes analyses que je ne pouvais justifier seul, tant la sérénade historique, pauvre, acidulée et « sans couille », que l’Éducation nationale m’a fait ingurgiter s’est révélée être oiseuse et stérile.
Je ne souhaite plus vivre dans une France qui pleurniche. Mon arrière grand-père était un malgré-nous, envoyé au front soviétique, mon grand-père un ancien mineur lorrain qui a combattu à la guerre d’Algérie ; aucun d’eux ne s’est jamais plaint, ils en ont plutôt tiré des enseignements, des souvenirs douloureux mais formateurs et surtout surmontables.
Pourquoi alors sommes-nous forcés d’entendre autant de niaiseries de la part de petit-fils de déportés, dont le combat semble aujourd’hui ridicule et obsolète ? La souffrance doit être héréditaire, selon le dogme du Talmud !
Je rêve d’une sphère audiovisuelle culturelle, de médias insoumis et d’un peuple français capable (enfin) de réfléchir par lui-même. Je rêve d’un pays où l’on peut être fier d’être français sans qu’une élite « bien-pensante » et moralisatrice ne nous rappelle à la France des collabos.
Je rêve d’une France qui ne soutient pas massivement un canard nommé Charlie par la seule volonté d’un gouvernement hypocrite, qui n’attend pas la demande de ses « dirigeants » pour pleurer sur la tombe déjà bien fleurie de la liberté d’expression, qui ne reste pas aboulique et bouche-bée, prête à gober la moindre merde lancée par une classe oligarchique et vérolée, dans le seul but d’apaiser la conscience de jeunes bobos idiots et hautains.
Je rêve d’une France dont on peut être fier !
En attendant ce réveil des consciences, comme Pénélope attendait le retour d’Ulysse, je continue de lire vos essais et de suivre régulièrement les analyses de votre site.
Je vous remercie pour votre courage et votre dévouement.
S. D.