Cher Monsieur Soral,
Tout d’abord permettez-moi de vous remercier et de vous féliciter pour votre courage et votre engagement au quotidien.
Question de politesse, je vais me présenter brièvement. J’ai moins de 30 ans et je suis CRS, par choix et non par obligation. Je suis fier d’appartenir à cette institution, créée, rappelons-le, par le dernier « vrai » Président de la République française à mes yeux, le Général de Gaulle.
Ce qui me pousse à vous écrire aujourd’hui, c’est bien sûr la mort de Rémi Fraisse.
Que cela soit clair : toute mort est tragique et ce jeune homme n’aurait pas dû perdre la vie. Tout comme un gendarme mobile ou un CRS ne doit pas mourir dans l’exercice de ses fonctions, en particulier lorsqu’on lui jette de l’acide ou un cocktail Molotov.
En l’occurrence, compte tenu de la violence des « manifestants », le lancer de cette grenade offensive était justifié, mais c’est maintenant à la justice d’en décider.
Aucune cause, aussi juste soit-elle, ne justifie le fait de se comporter comme un voyou. Vous prônez la non-violence car vous savez qu’elle décrédibilise votre cause et qu’elle peut se retourner contre vous, et j’adhère entièrement à cette façon de faire.
Ce qui m’interpelle le plus, via le site Égalité & Réconciliation, ce sont les commentaires antiflics proférés par les soraliens (dont je fais partie !) et qui m’ont un peu déçu. Il ne faut pas mélanger le flic, qui n’est qu’un smicard avec une prime de risque, avec les politiques, professionnels du parasitisme.
Qui voit-on aujourd’hui dans les manifestations à la mémoire de Rémi ? Outre les militants écolos, on distingue des lycéens, les voyous du coin, les punks à chiens, les profs d’histoire trotskistes (pléonasme), les bobos libertaires, antifas, quelques syndicalistes (professionnels de la grève) venus racoler, et les diplômés de l’école du cirque… Bref, des pseudo-révolutionnaires.
Comme vous le faites souvent remarquer, un vrai dissident est persécuté par la justice, les médias et le pouvoir en place. Ces gens-là, bénéficient systématiquement de la clémence de la justice, ont un droit de parole dans la presse, et ne sont pas inquiétés par le pouvoir en place.
Je suis là pour servir les citoyens français, ceux qui ne commettent aucune violence, se lèvent le matin pour aller bosser et n’emmerdent personne. Pas ceux qui me crachent à la gueule, instrumentalisés par le pouvoir, pour diviser les français. Ces gens qui me traitent de nazi, sont les mêmes qui vous traitent d’antisémite.
Ne tombons pas dans la facilité.
Amitiés.
P. R.