Egalité et Réconciliation
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Conférence "Après Fukushima : quoi faire du nucléaire ?"

Mercredi 7 mars 2012 à 13h30

Coopérative Andines 5 rue de la Poterie Saint-Denis (93) Transilien-H, RER-D Saint-Denis

Conférence et point presse

"Après Fukushima : quoi faire du nucléaire ?"

à l’occasion de la publication du recueil de poèmes « Après Fukushima »

avec :

- Seegan Mabesoone (par liaison informatique), poète de haïku, romancier, essayiste et comparatiste français, résidant au Japon depuis 19 ans, co-auteur et coordinateur de « Après Fukushima » (Golias)
- Jean-Luc Pasquinet, objecteur de croissance, membre du comité Stop Nogent et de la coordination stop-nucléaire pour l’arret immédiat du nucléaire, coauteur de "Nucléaire, sortie immédiate" (Golias)
- Eric Jousse, co-fondateur du site de publication collaborative Netoyens.info

Animation : Véronique Gallais, co-fondatrice de l’association Action Consommation, en charge du dossier Irradiation des aliments, membre du conseil scientifique d’Attac France

Depuis mars 2011 et les accidents nucléaires à la centrale de Fukushima Daiichi, la vie est devenue infernale pour des millions de Japonais et résidents, et ailleurs de par le monde, selon l’orientation des vents. Avec la menace constante d’une aggravation de la situation, à la merci de nouveaux événements sismiques ou dégradations matérielles des installations. La gestion de ce désastre par la TEPCO, fournisseur d’électricité de Tokyo, le gouvernement japonais et l’AIEA (agence internationale de l’énergie atomique) a été incroyablement inefficace et grandement inerte, montrant l’impréparation des gestionnaires - malgré toutes les belles déclarations antérieures et les propos rassurants depuis mars 2011 - et l’imprévisibilité du risque d’accident nucléaire. Dans le pays qui a déjà été tragiquement frappé par les bombes de Hiroshima et Nagasaki, quel terrible destin !

Après encore les accidents majeurs à Three Mile Island en 1979 et à Tchernobyl en 1986, mais aussi les conséquences des essais nucléaires en différents points du monde, ce désastre montre - si besoin était encore - l’inanité du choix humain (sans consultation des populations) de la production électronucléaire. Déjà, les calculs économiques et les mouvements financiers se multiplient pour discréditer cette industrie dont le rapport bénéfices-risques s’avère inviable.

Mais comment en sortir ? Déjà, des scénarios existaient pour préparer la transition énergétique en fonction des changements climatiques accélérés par les activités humaines, prenant plus ou moins en compte le risque nucléaire. Le désastre de Fukushima rend ces scénarios insuffisants : des mouvements populaires de plus en plus nombreux exigent l’arret immédiat du nucléaire. Par ailleurs, le démantèlement des centrales et la gestion des déchets nucléaires préemptent l’avenir pour des centaines de milliers d’années sur des territoires qu’il faudra certainement condamner, rétrécissant encore la finitude de notre petite planète. Alors, comment faire ?

Accès libre sur inscription (accès privilégié pour la presse) - contact : vgallais@no-log.org - 06 86 89 78 89