Nous en sommes déjà à une quinzaine de procès en France, contre des femmes et des hommes ayant appelé au boycott d’Israël. Aussi, tant que le gouvernement et l’armée de cet État opprimeront le peuple palestinien, il nous semble utile d’expliquer à tous ceux qui n’ont pas eu la « chance » d’assister à ces procès, comment fonctionne une telle mascarade. Notamment parce que très peu de gens savent que ce n’est pas le lobby israélien en France qui engage les poursuites contre les militants de la campagne de Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS). En fait, c’est l’État français, avec l’argent... des contribuables.
Recette pour détourner la loi française au service d’Israël
I. Ingrédients
Prenez un gouvernement et un ministre de la Justice malléables à souhait (pour le moment, choisir la France, qui est le seul État qui cède aux pressions israéliennes en cherchant à criminaliser le boycott d’Israël).
Obtenir de ce même gouvernement français qu’il envoie une circulaire à tous les procureurs de France, ordonnant à ces derniers de poursuivre les personnes qui appellent au boycott d’Israël, et seulement à celui-là, et de faire tout ce qu’ils peuvent pour que les juges condamnent les militants. L’appel au boycott de tous les autres pays ne pose aucun problème.
II. Faire monter la sauce
La recette est simple : il ne reste plus aux officines sionistes qu’à déposer des plaintes simples (sans constitution de partie civile) et de demander au gouvernement d’engager des poursuites.
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