Didier Porte.
Tu dénonces comme tes collègues et certainement amis Jean-Pierre Gauffre de France Info ou même encore Sophia Aram d’Inter avec cette bonhomie tout ce qui porte atteinte à l’esprit de la République (celle de Platon, j’imagine), ce pouvoir si avide d’argent et finalement la connerie du monde.
Bonhomie certes, mais sans vraie défiance dans le fond de tes propos contre le possible ennemi véritable (car il en faut bien un, tu en conviendras).
Jamais on n’enverra le fisc faire une enquête sur tes revenus, jamais un maire ne s’opposera à une de tes dates dans une quelconque ville à grand coup d’arrêté municipal, jamais de grands distributeurs ne refuseront de distribuer tes livres ou tes DVD.
Chacun est prêt à se désoler, à hurler, à protester pour NOTRE VOIX, celle du peuple en colère, accusant le pouvoir s’ils se font disqualifier.
Ils ne sont qu’individus.
Si un chroniqueur se fait jeter de sa matinale pour finalement, mieux revenir ailleurs juste avec un peu de mercurochrome sur le genou, c’est que c’était pas bien grave... Or la situation du peuple l’est depuis longtemps déjà. Et c’est de pire en pire.
La vraie subversion (il semble que c’est ton métier) c’est vraiment se mettre en danger pour soi même en mettant le doigt où ça fait mal.
Car c’est bien à cela que l’on reconnait celui qui dérange comme un gravier dans ta godasse.
Ceux qui ont compris cela se foutent bien de toi et de tes chroniques aussi menaçantes que le pistolet en plastique que tu brandis au nom de la liberté.
Va jouer au fond de la cour Didier !
Didier, dresse bien l’inventaire de tous nos clowns nationaux (je dis bien tous). Et demande-toi qui s’est fait jeter par tous les médias et qui subit les pires répressions, y compris les menaces de mort.
Car on ne peut à la fois déranger un système ultra libéral qui broie les hommes et subsister peu ou prou grâce à lui.
S’il en est un, je ne vois que lui.
Vive Dieudonné !
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