Un défaut de paiement sans précédent qui menace cette semaine un produit d’investissement chinois pourrait, s’il se concrétise, ébranler le secteur des établissements de crédit non conventionnels, une "finance de l’ombre" non régulée dont l’essor inquiète Pékin.
C’est la plus grosse banque de Chine, ICBC, qui vantait aux investisseurs les mérites du fonds "Credit Equals Gold #1 Trust", leur promettant un rendement de 10% par an - bien plus que ce qu’offrent les simples dépôts bancaires aux taux d’intérêt maigrelets.
Mais la promesse de profits s’est évaporée, et la société qui avait structuré ce produit financier, China Credit Trust, a annoncé début janvier qu’elle ne serait pas capable de s’acquitter d’une échéance de 3 milliards de yuans (360 millions d’euros) due vendredi prochain.
Cette situation d’une gravité inédite fait figure de "test" pour le système de "finance de l’ombre" qui a prospéré au coeur de la deuxième économique mondiale : trusts, plateformes de crédit en ligne, établissements de micro-crédit s’y sont multipliés hors du contrôle des régulateurs, alimentant une envolée des prêts mais aussi des dettes contractées par les gouvernements locaux.
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