Le 7 octobre, le président vénézuélien Hugo Chavez brigue un troisième mandat. L’opposition a choisi comme candidat Henrique Capriles Radonski, ancien gouverneur de l’Etat de Miranda (à l’est de Caracas).
Tous ceux qui ont assisté à ses discours le savent, Chavez a le verbe facile et l’insulte sur le bout de la langue.
Il a rejeté un débat télévisé avec le candidat de l’opposition avec un simple argument : ce dernier serait un « nul ».
La disqualification est une ressource commode pour ceux qui refusent la contradiction et le dialogue.
Chavez traite son adversaire de « jalabola » (lèche cul) de l’impérialisme ou de l’Empire et de candidat « majunche » (falot, médiocre).
Chavez se présente lui-même comme « candidat de la patrie ». Il a donc désigné son opposant comme le « candidat de l’anti-patrie ». C’est un classique du répertoire nationaliste : ainsi, « l’anti-France » désignait pêle-mêle les juifs, les maçons, les communistes...
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