Egalité et Réconciliation
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Certains trumpistes commencent à en avoir assez d’Israël

A pas feutrés

Certaines figures MAGA au Congrès, comme la députée Marjorie Taylor Greene, ont dénoncé ce qu’elle perçoit comme une obligation de prêter allégeance à Israël. Dans une interview sur X avec Tucker Carlson, elle a souligné que depuis 2021, la Chambre a voté 22 résolutions pro-Israël, critiquant cette focalisation au détriment des problèmes intérieurs comme la dette nationale et les difficultés économiques des jeunes Américains.

 

(en anglais non sous-titré)

 

De son côté, Thomas Massie, député du Kentucky, a régulièrement voté contre les aides militaires à Israël, appelant en mai 2025 à cesser toute aide en raison des victimes civiles à Gaza.

Au Sénat, Rand Paul, connu pour ses vues libertariennes, est un homme politique critique de la première heure. Il avait déjà bloqué des paquets d’aide à Israël en 2018, arguant que les États-Unis ne peuvent se permettre de telles dépenses.

Ces positions s’inscrivent dans une tendance isolationniste, où des figures comme Thomas Massie et Rand Paul s’opposent à l’aide étrangère en général, y compris à Israël, souvent en raison de préoccupations budgétaires. Cependant, leurs critiques sont parfois perçues comme controversées, avec des accusations d’antisémitisme, notamment pour Thomas Massie, qui a été critiqué pour des publications sur X.

 

 

Ces débats soulignent la complexité de la question, nécessitant une approche nuancée pour ne pas immédiatement se voir étiqueté antisémite.

Parmi les influenceurs, Tucker Carlson a remis en question le devoir biblique de soutenir Israël, interviewant des figures critiques comme un pasteur palestinien sur l’impact de la guerre à Gaza ou bien le sénateur hystériquement pro-Israël Ted Cruz :

 

(en anglais non sous-titré)

 

Du côté des influenceurs, Candace Owens a dénoncé l’influence des groupes de lobbying juifs, avec des déclarations jugées antisémites, ce qui a conduit à son départ du Daily Wire en 2024. De son côté, Joe Rogan a, quant à lui, qualifié les actions d’Israël à Gaza de « génocide » et a discuté de l’influence du lobby pro-israélien, attirant des critiques pour des propos perçus comme... antisémites, bien sûr !

Ces critiques reflètent une tension au sein du mouvement MAGA entre une rhétorique isolationniste et des positions parfois extrêmes, alimentant des débats sur l’antisémitisme. Certaines personnalités au positionnement beaucoup plus marqué comme Nick Fuentes ont exprimé des points de vue anti-israéliens de longue date, mais leur influence est plus limitée.

 

Les mêmes juifs de gauche de la « Société ouverte » qui ont poussé les Américains à ouvrir leurs frontières avec la propagande hollywoodienne récoltent maintenant ce qu’ils ont semé à New York.

Ils s’attendent désormais à ce que nous, les Blancs, nous ralliions à leur secours pour défendre « l’Ouest ». Je ne le crois pas. Profitez bien de votre nouveau maire.

 

Ces discussions soulignent la diversité des opinions qui traverse le mouvement MAGA, avec les énièmes accusations d’antisémitisme et de « discours de haine » dès qu’on aborde le sujet israélien et, pire, qu’on émet quelques critiques.

C’est bien le conflit en cours entre Israël et le Hamas (ou plutôt d’Israël contre tous ses voisins au détriment de tout droit international et, pire, de toute morale) qui a intensifié ces tensions internes. Aussi, certaines figures MAGA se sont opposé à l’implication américaine, arguant que les priorités devraient être intérieures.

Par exemple, en 2024, 21 républicains, dont Greene, Massie et Paul Gosar, ont voté contre un projet de loi d’aide à Israël (37 démocrates et 21 républicains courageux).

Cette opposition reflète une fracture entre isolationnistes, qui prônent une politique étrangère moins interventionniste, et interventionnistes, qui soutiennent un engagement actif à l’étranger.

Le lobby israélien, notamment l’AIPAC, est souvent cité comme un acteur puissant influençant la politique américaine, ce qui alimente les critiques. Par exemple, Massie a été ciblé par des groupes pro-israéliens pour ses différents votes, mais il a résisté, gagnant sa primaire en 2024 !

Comme quoi, s’opposer à Israël n’est pas toujours perdant politiquement, et jamais perdant moralement.

Des voix dissonnent