En déplacement dans la préfecture de l’Aude, à Carcassonne, lundi [13 janvier 2019], le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a défendu les forces de l’ordre, parfois accusées de violences à l’égard de manifestants en marge du mouvement des Gilets jaunes.
Alors qu’il saluait « l’engagement des fonctionnaires et des agents du ministère de l’Intérieur », le ministre a été interrogé sur des « violences commises par les forces de l’ordre » par un journaliste présent au point presse.
« Moi, je ne connais aucun policier, aucun gendarme qui ait attaqué des Gilets jaunes, a répondu du tac au tac l’ancien patron d’En Marche !. Par contre, je connais des policiers et des gendarmes qui utilisent des moyens de défense de la République, de l’ordre public. »
« Quand elles (les forces de l’ordre, NDLR) sont acculées, elles utilisent des moyens (de défense). Mais naturellement, je n’ai jamais vu un policier ou un gendarme attaquer un manifestant ou un journaliste. À l’inverse, j’ai vu des manifestants attaquer systématiquement nos forces de sécurité et attaquer des journalistes », a-t-il ensuite souligné.
"Je n'ai jamais vu un policier ou un gendarme attaquer un manifestant ou attaquer un journaliste."
Christophe Castaner, 14.01.2019Petite compilation de ce que @CCastaner n'a jamais vu. pic.twitter.com/f3IUET4Hc5
— Mr Propagande (@MrPropagande) 15 janvier 2019
En déplacement à Carcassonne (Aude), Christophe #Castaner estime qu'« aucun policier n'a attaqué des #GiletsJaunes » et justifie l’emploi de lanceurs de balles de défense (LBD) lors des rassemblements. pic.twitter.com/GqbBhDbTLu
— TV Libertés (@tvlofficiel) 15 janvier 2019
Selon le directeur général de la police nationale, Éric Morvan, environ 200 signalements avaient été transmis à l’IGPN vendredi pour des violences policières supposées, et 78 enquêtes judiciaires ouvertes. Plusieurs journalistes ont par ailleurs été blessés par des tirs de flash-ball, y compris deux journalistes du Parisien.
Interrogé sur cet usage du flash-ball en manifestation, récemment dénoncé par un rapport d’Amnesty International, le ministre a de nouveau balayé les critiques. « Il faut avoir en tête que face à la violence extrême, il faut des moyens de défense », a-t-il appuyé.
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