Note du traducteur : Au moment de traduire ce texte de nouvelles informations ont émergé et nous les portons à votre attention, avant de les étudier de plus près dans un prochain article. Celles-ci portent à croire que les autorités étaient possiblement au courant des deux attaques survenues cette semaine : les autorités policières et les services de renseignement ont fait des simulations d’attaques ce mois-ci.
Le scénario impliquait une attaque au Québec, suivie d’une attaque dans une autre ville canadienne. Ces exercices suivis d’une attaque réelle et semblable au scénario des exercices ne sont pas sans rappeler les attaques du 11 septembre 2001 à New York et celles de Londres en 2005, durant lesquels des exercices avaient lieu au même moment. Dans les deux cas, les scénarios étaient identiques aux attaques, soit des avions piratés percutant des édifices et une attaque terroriste dans le métro de Londres.
Par ailleurs, le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, s’est dit préoccupé par le fait que bien avant que les autorités policières ne rapportent l’incident de Saint-Jean-sur-Richelieu, un député d’arrière-banc ait demandé au Premier ministre Harper de faire le point sur « une possible attaque terroriste contre deux membres des Forces armées canadiennes, près de Saint-Jean-sur-Richelieu ».
Avec la mort d’un soldat canadien à Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec, le 20 octobre, et la fusillade sur la Colline parlementaire à Ottawa, le 22 octobre, les autorités canadiennes et les médias ont déjà pris une décision, sans preuve à l’appui : ils accusent l’« extrémisme islamique » d’être en cause dans les deux incidents, même si l’on ne sait pratiquement rien sur les deux hommes qui ont agi seuls.
Aucune organisation terroriste n’a revendiqué la responsabilité des attaques, mais selon les médias, les deux jeunes hommes s’étaient convertis à l’islam. L’un d’eux, Martin Couture-Rouleau, qui a frappé un soldat avec sa voiture à Saint-Jean, s’était dit-on « radicalisé sur Internet ». Le Edmonton Sun a déclaré que « la famille et les policiers cherchent à savoir pourquoi il a suivi les ordres de tuer de l’État islamique (EI) ». Existe-t-il des preuves qu’il « suivait les ordres de tuer de l’EI » ?
Les médias rapportent que les deux individus étaient connus des autorités, lesquelles avaient confisqué leurs passeports de peur qu’ils adhérent à des organisations terroristes à l’étranger. Si les autorités sont allées jusqu’à confisquer leurs passeports, de peur qu’ils commettent des attentats terroristes à l’étranger, n’avaient-ils pas peur qu’ils en commettent ici ?
À ce stade, nous ne pouvons que spéculer sur les motifs de ces deux hommes. Et les médias devraient se demander si le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a quoi que ce soit à voir avec ces attaques, puisqu’il est connu pour avoir utilisé des informateurs pour infiltrer les organisations musulmanes et proférer des menaces de violence contre des citoyens canadiens. En outre, l’appui clandestin à l’EI des États-Unis et de leurs alliés du golfe Persique depuis le début de l’insurrection syrienne en mars 2011 est un fait connu et documenté.