Le ministère tunisien de l’Intérieur a démenti mardi les informations selon lesquelles deux camps de formation des terroristes syriens et maliens se trouveraient dans le pays, a rapporté le portail Al Quds al-Arabi.
"Il n’existe pas de camps d’entraînement des terroristes en Tunisie. Les forces de sécurité et l’armée protègent bien les frontières", a indiqué le ministère.
La situation reste tendue aux frontières tunisiennes. En juin, le commandement de l’armée tunisienne a proclamé le triangle frontalier situé entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye "une zone militaire interdite" suite à plusieurs affrontements entre les unités militaires tunisiennes et les terroristes d’Al-Qaïda, selon les médias.
Les islamistes utilisent la région désertique de ce secteur, considéré comme un "no man’s land", pour transférer des armes et des hommes armés vers les pays de l’Afrique du Nord, notamment le Mali où ils contrôlent les régions septentrionales.
Les médias syriens ont plusieurs fois rapporté que les groupes terroristes étrangers qui luttent contre l’armée régulière syrienne comprenaient des Tunisiens. Plusieurs Tunisiens ont été capturés en Syrie.
Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un puissant mouvement de contestation du régime en place qui a fait, selon l’ONU, près de 30 000 morts, ainsi que plus de 250 000 réfugiés. Les autorités syriennes indiquent que le pays est en proie à des bandes terroristes armées et financées depuis l’étranger.