Pour l’expression de critiques légitimes envers l’Etat d’Israël, l’universitaire belge Souhail Chichah subit un véritable harcèlement : menaces de sanctions professionnelles, menaces de mort, tentative d’agression au couteau et convocation policière suite à une plainte pour « incitation à la haine raciale ». Etalées sur trois semaines, ces attaques émanent du président du CCOJB, Maurice Sosnowski, et d’autres militants sionistes. Visant à faire taire un intellectuel libre, ce lobbying pro-israélien tente aussi d’intimider le quotidien Le Soir, seul média à avoir couvert cette affaire. D’une gravité pourtant inédite en Belgique francophone ...
Tout commence le soir du 20 septembre au sein du Janson, le prestigieux auditoire de l’Université Libre de Bruxelles (ULB). A l’initiative du Cercle du Libre Examen (Librex) et du Vice-recteur de l’ULB se déroule un débat autour de la liberté d’expression, faisant suite à la projection du film « Est-il permis de débattre avec Dieudonné ? » (1).
A la table des intervenants, le Chercheur en Économie de la discrimination, Souhail Chichah, propose un argumentaire en 4 axes devant plus de 300 personnes. A partir de son analyse du « fait social Dieudonné », l’intellectuel développe la question du blasphème, celle du racisme, celle d’Israël et ne pourra aborder son quatrième point. Dès l’entame de son propos sur Israël, Chichah déclenche l’hystérie des sionistes présents dans la salle. Menés par Maurice Sosnowski, président du CCOJB (2) et la députée régionale, Viviane Teitelbaum (MR), ceux-ci saboteront violemment le débat à coups d’insultes, de huées et de fausses sorties scandalisées.
Au-delà des accusations infondées « d’antisémitisme et de négationnisme » (pour lesquelles aucune plainte n’a été déposée), que reprochent Sosnowski, Teitelbaum et consorts à Chichah ? D’une part, son franc-parler sur la nature politique de « la seule démocratie du Moyen-Orient » : « Israël est un Etat raciste, ségrégationniste et colonial ». D’autre part, d’avoir comparé le sort actuel réservé aux Roms et aux sans-papiers à celui réservé aux immigrés Juifs avant la seconde guerre mondiale. Crime des crimes pour les sionistes victimaires. Eux, qui n’ont de cesse de hiérarchiser les souffrances mémorielles et d’instrumentaliser le génocide juif afin de justifier la colonisation et l’apartheid israéliens en Palestine.
UN INTELLECTUEL A ABATTRE
Pour Sosnowski, également Professeur à l’ULB et Chef de département à l’Hôpital Saint-Pierre : dès l’issue du débat, Souhail Chichah est devenu un homme à abattre. Le lendemain, le Président du CCOJB téléphone à la rédaction du journal Le Soir. Il propose « l’exclusivité » d’une tribune qu’il a rédigée. Mais le quotidien temporise 24 heures. Le temps pour le journaliste Ricardo Gutiérrez d’enquêter sérieusement. Le Soir publie ensuite une double page, composée d’un article titré « L’ULB accusée de pétrir la haine du juif » et de deux tribunes (3). L’une est signée Sosnowski et intitulée « On a laissé se développer la haine du Juif » ; l’autre, de Jacques Englebert, est titrée : « On a le droit de dire ce que l’autre ne veut pas entendre ».
Dans son texte, Sosnowski accuse Souhail Chichah d’avoir tenu des « propos vomitifs sur la Shoah ou sur les Juifs venus des pays de l’Est » (4). Il appelle également à la « condamnation » de son collègue : « En temps que membre du corps académique de l’ULB, j’ai honte qu’un assistant de notre université (Chichah, ndlr) soit autorisé à gaver ses étudiants de propos haineux. Je demande donc au CA de réagir et de condamner ce qui s’est passé dans notre maison ». Avant même la publication de sa tribune, Sosnowski avait pris soin de transmettre copie de son texte au Président du Conseil d’administration de l’ULB, Jean-Louis Vanherweghem. Au cas où, certainement, ce dernier ne lirait pas Le Soir ...
Aux premiers jalons de cette campagne de diffamation s’ajoutent des courriels d’insultes racistes, de promesses de passage à tabac et de menaces de mort. Billets anonymes qui vont du métaphorique (« Si tu veux on se fixe rendez-vous au portail et je t’explose ta tronche, car le pluriel d’un arabe au portail c’est deux melons au porto »), en passant par l’explicite (« Devant l’entrée principale de l’université, Avenue Buyl. Prévient le SAMU en même temps car tu vas saigner, espèce de porc ») et le sordide (« Morpion islamiste ton heure est venue. On va te crever, ordure. Un musulman : une balle ! Toi : 10 ! On sait où t’habite, toi et ta famille. On a un contrat sur ta tête ») ...
Au bout d’une quinzaine de mails semblables, reçus en moins d’une semaine, Souhail Chichah dépose plainte contre X. Le 28 septembre, il demande à être reçu par le Recteur de l’ULB, Pierre Desmarets, au motif qu’il « crain(t) pour (sa) sécurité sur le campus de l’Université ». Jusqu’à ce jour, son supérieur hiérarchique ne lui a pas répondu ...
Souhaitant aussi être reçu par le Recteur, Maurice Sosnowski pousse le culot et l’arrogance jusqu’à inverser les rôles : « Contrairement à M. Chichah, je n’ai pas, jusqu’ici, reçu de lettres de menaces. Ceci ne veut pas dire que je me sens en sécurité ». Et l’intégriste d’accompagner sa demande par une classique tentative d’intimidation liée au paranoïaque « climat de haine que certains se plaisent à introduire au sein de l’alma mater » : « Cette ambiance délétère ne peut qu’inquiéter des parents ayant fait le choix philosophique d’envoyer leur(s) enfant(s) à l’ULB. Depuis lundi (20 septembre, ndlr), je suis convaincu que ceci est encore plus vrai si ces parents sont juifs. J’aimerais donc que vous trouviez un moment pour me recevoir accompagné d’un délégué de l’Union des Etudiants Juifs de Belgique (UEJB). L’UEJB est désireuse de vous transmettre un dossier déjà remis à Monsieur le Doyen De Wale. D’autre part, leur brève vidéo sur les évènements de lundi mérite le détour : http://www.youtube.com/watch?v=o4Ee... (5) ».
SAUVÉ PAR SES VOISINS
Lundi 4 octobre, 08h30. Souhail Chichah sort de chez lui pour se rendre au travail. En refermant sa porte, il aperçoit un jeune homme dans le haut de sa rue. Dès qu’il voit l’universitaire, l’individu se précipite dans sa direction. L’air menaçant, il sort un couteau de sa veste et se retrouve à quelques mètres de Chichah. A cet instant précis, une porte claque. Des voisins viennent de quitter leur domicile et traversent la rue. Sans un regard pour les deux hommes qui se font face. L’agresseur a stoppé net sa course. Il fixe Chichah dans les yeux puis, lui fait le signe du « collier berbère », en passant son couteau d’un bout à l’autre de son cou. Autrement dit : « Je t’égorgerai ! ». L’homme fait volte-face et s’enfuit.
Choqué, Souhail Chichah reste interdit de longues minutes. Puis se rend au commissariat pour déposer plainte. Aux policiers qui l’auditionnent, il assure pouvoir reconnaître son agresseur. Les pandores, eux, se montrent très sceptiques sur l’éventualité d’un jour appréhender ce « justicier sioniste ». Mais deux jours plus tard, coup de téléphone de la police au domicile de Souhail Chichah. L’universitaire déchante. Au bout du fil, on ne lui annonce pas que son agresseur a été arrêté mais que c’est lui qui est convoqué au commissariat. Motif ? « Pour vos écrits », répond laconiquement l’inspecteur de police. Au matin du 8 octobre, dans les locaux de police de Uccle-Watermael-Boitsfort, Souhail Chichah apprend qu’une plainte a été déposée contre lui pour « calomnie, diffamation et incitation à la haine raciale ». En cause : non ses propos tenus le 20 septembre à l’ULB, mais un des ses articles, écrit en avril dernier, intitulé : « De la hiérarchie des races en Belgique » (6). En le consultant, chacun pourra juger de la pertinence de la plainte, mais difficile de penser que le timing de cette convocation relève du « pur hasard de calendrier ».
L’identité du plaignant n’est pas connue.
Mais il pourrait s’agir de la députée régionale Fatoumata Sidibe (MR) et/ou de l’association qu’elle a présidé « Comité belge Ni Putes Ni Soumises », tous deux cités dans le texte de Chichah. Pour ce dernier, ce nouveau rebondissement est limpide : « L’inspecteur qui m’a interrogé m’a parut assez mal à l’aise. Il avait lu le texte en question ainsi que la plupart de mes écrits et se rendait compte que cette plainte vise surtout à nuire à ma réputation. Mon texte a été repris par plusieurs sites belges et français, sans que ceux-ci n’y décèlent ou me reprochent la moindre infraction à la loi. En réalité, cette nouvelle intimidation est une tentative de m’habiller d’un costume de raciste. Ma parole est dérangeante pour certains et il faut, à tout prix, me discréditer et/ou me bâillonner. Me discréditer via l’accusation de racisme pour empêcher les gens de m’entendre. Me bâillonner en visant mon travail à l’ULB. En l’occurrence, les deux tactiques sont à l’œuvre. Au niveau politique, j’estime avoir affaire à une campagne de répression autour de la parole libre des descendants de l’immigration ».
En se penchant sur le passé professionnel de l’économiste, il sera pour le moins complexe de lui coller l’étiquette de raciste. Diplômé de la Solvay Business School (ULB), il a travaillé comme attaché parlementaire du sénateur Josy Dubié (Ecolo), conseiller économique du syndicat FGTB (7), membre du Comité de direction de la Loterie Nationale, directeur financier du CNCD (8) et conseiller économique de la députée fédérale Marie Arena (PS). Depuis plusieurs années, en sa qualité de chercheur à L’ULB, il alimente le débat public sur la question des sans-papiers, de l’immigration ou du vivre-ensemble. Au travers de ses multiples activités et écrits, il n’est jamais venu à l’idée de quiconque d’accuser ou même de soupçonner Souhail Chichah d’intentions racistes.
Jusqu’à ce que des sionistes intégristes tentent d’accréditer l’invraisemblable. Au seul motif que cet intellectuel a soulevé une vérité taboue. Refusant de se laisser intimider, Chichah persiste et signe : « J’accuse les principales organisations dites ’communautaires juives’ de Belgique que sont le CCOJB (Comité de Coordination Organisations Juives de Belgique), le CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif) et l’UEJB (Union des Etudiants Juifs de Belgique) de terrorisme intellectuel au service de la propagande sioniste. Par ailleurs, en amalgamant solidarité (légitime !) avec les Juifs et solidarité avec un État raciste, ségrégationniste et colonial, elles portent une écrasante responsabilité morale dans la confusion qui conduit certains à confondre antisionisme et antisémitisme ».
PRESSIONS SIONISTES SUR LE SOIR
Pas de campagne de dénigrement d’envergure sans relais médiatiques. Au lendemain du débat à l’ULB, Maurice Sosnowski a donc tenté de manipuler Le Soir en proposant « l’exclusivité » de sa tribune pour être publié sans contradiction. Une manœuvre qui aurait pu fonctionner. A l’instar des autres médias traditionnels, Le Soir n’avait pas jugé utile de couvrir l’évènement du 20 septembre (9). Contrairement à plusieurs journalistes indépendants tel Mehmet Koksal (10). Après une couverture tardive, mais exemplaire et équilibrée, du Soir, puis la publication de ma tribune (11), le Président du CCOJB ne décolèrera plus ! En deux jours, il force une réunion avec la rédactrice en chef du quotidien, Béatrice Delvaux. Au matin du 1er octobre, la rédaction du Soir voit débarquer Maurice Sosnowski, accompagné de Joël Kotek (Professeur à l’ULB et Directeur de la revue Regards du CCLJ) et de Philippe Markiewicz (ex-président du CCOJB).
Le trio s’enferme dans le bureau de Delvaux. Pendant deux heures, ils lui remonteront les bretelles pour ... avoir laissé ses journalistes faire leur métier. Qu’a exactement obtenu ce trio ? Une fin de non recevoir ou quelques « aménagements favorables » ? Ont-ils intimidé voire menacé la rédactrice en chef ?
Il est permis de s’interroger au regard du sort inhabituel réservé à la tribune de Souhail Chichah. Diffamé le 23 septembre, accusé d’antisémitisme et de négationnisme, Chichah avait obtenu publication d’une réplique dans l’édition du Soir du 7 octobre. Sa tribune a bien été diffusée à cette date sur le site internet (12) mais pas dans la version papier du Soir. Cette publication a été reportée au 13 octobre. Pour quelle raison ? « Question d’engagements prévus qu’on ne pouvait modifier avant le mercredi 13 octobre » répond-t-on au Soir. Plausible. Mais force est de constater que lorsque Maurice Sosnowski et Viviane Teitelbaum demandent au Soir une tribune, ils l’obtiennent tous deux dans les 24 heures ! Lorsque Souhail Chichah et moi-même demandons la pareille pour répondre aux accusations portées contre nous, il faut, au Soir, 5 jours de délais me concernant et ... 20 jours pour Souhail Chichah.
Mais qu’en est-il des autres médias traditionnels ? De sources sûres, l’affaire Chichah/CCOJB a été évoquée et discutée dans les rédactions de RTL-TVI et de la RTBF. Pour être aussitôt évacuée ... Après avoir usé de son droit légitime à la critique, un universitaire belge d’origine marocaine est menacé de mort, de sanctions professionnelles et évite une agression au couteau ! Voilà qui présente quelques similitudes avec « l’affaire Redeker », Outre-Quiévrain (13) ? Visiblement pas pour les journalistes de l’audiovisuel belge. Plus véloces à médiatiser le sort d’un intellectuel français menacé par des islamistes intégristes que celui de son homologue belge menacé par des sionistes intégristes ...
LA PEUR N’EST PLUS A L’ORDRE DU JOUR
Dans les médias comme dans la classe politique, c’est la peur qui domine sur la question de l’intégrisme sioniste. Une force d’intimidation et de nuisance en réseaux qui ne recule devant rien et s’attaque même aux juifs. Le journaliste Manuel Abramowicz a en fait l’amère expérience le 20 septembre dernier. Après le débat, sur le parking de l’ULB, quatre miliciens sionistes ont menacé de tabasser le journaliste Mehmet Koksal s’il n’effaçait pas immédiatement les photos qu’il avait prise d’eux (14).
Courageusement, Abramowicz a tenté de protéger son confrère et s’est directement fait insulter et brutaliser. Avec Koksal, ils ont tous deux déposé plainte. Mais jusqu’à aujourd’hui, Manuel Abramowicz refuse de s’exprimer sur l’incident. En revanche, il a accepté l’interview du magazine Regards (CCLJ), dirigé par Joël Kotek, dans le cadre d’un « dossier » intitulé « Faut-il encore débattre de Dieudonné ? » (15).
Livrant son sentiment sur « le raciste Dieudonné », il n’évoque pas un instant la brutalité raciste dont il a été lui-même victime à l’ULB. Une violence physique qui n’émane ni de l’humoriste engagé ni de ceux qui l’apprécient mais bien d’ultras-sionistes, rompus aux techniques de combat et qui, ce soir-là, ont aussi menacé de mort le militant Nordine Saïdi (Egalité) (16) ...
Pour autant, Manuel Abramowicz a peut-être évoqué ces faits de violence lors de son interview à Regards. Et dans le souci « d’informer complètement » leurs lecteurs, les auteurs dudit « dossier » auront choisi de couper ce passage dérangeant. Si cette hypothèse se vérifie, pourquoi Abramowicz garde-t-il le silence lorsque des vrais journalistes le sollicitent sur les auteurs de son agression ? Interrogation beaucoup moins anodine qu’il n’y paraît. Spécialiste reconnu des mouvements extrémistes et coordinateur d’un Observatoire de l’extrême-droite (17), Manuel Abramowicz n’a pas hésité, par le passé, à infiltrer des groupuscules néo-nazis afin de mieux les dénoncer. Aujourd’hui, alors qu’il en a été lui-même victime, il se tait sur l’extrémisme sioniste de droite et ne compte manifestement pas le dénoncer ...
Hasard de l’actualité, la cabale qu’endure Souhail Chichah fait écho au dernier livre du journaliste français Charles Enderlin (18). Faudra-t-il attendre que l’intégrité physique du chercheur belge soit atteinte ? Que ses proches soient également agressés ? Qu’il subisse, comme Enderlin, un harcèlement multiformes pour les dix prochaines années ? Que faudra-t-il encore pour voir enfin se dresser celles et ceux qui affirment défendre - pour tous ! - les libertés et principes démocratiques ?
La peur n’est plus à l’ordre du jour : les intégristes du lobby pro-israélien belge doivent être mis hors d’état de nuire. Et si les Belges héritiers de l’immigration postcoloniale ne peuvent compter sur la protection des pouvoirs publics pour assurer leur sécurité et leur liberté d’expression, il ne leur restera qu’une alternative : s’organiser et se défendre eux-mêmes ...
Olivier Mukuna Journaliste indépendant
11 octobre 2010
(1) Documentaire dont je suis le réalisateur. A ce titre, j’étais intervenant au débat avec l’économiste de l’ULB, Souhail Chichah (l’un des 7 intervenants de mon film), Jacques Englebert (Avocat et Maître de conférences) et Joël Kotek (Historien et politologue à l’ULB). La vidéo intégrale du débat du 20 septembre est visible à cette adresse : http://sidimedia.blip.tv/
(2) Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique.
(3) Le Soir, 23 septembre 2010 (http://www.lesoir.eu/actualite/belg...) ; (http://www.lesoir.be/debats/cartes_...) ; (http://www.lesoir.be/debats/cartes_...).
(4) Lire l’article d’Aurore Van Opstal Passion sioniste à l’Université Libre de Bruxelles ? » pour apprécier le caractère manifestement tronqué et mensonger de ces affirmations (http://www.lesoir.be/debats/cartes_...).
(5) Ce montage grossier, de basse propagande, réalisé par L’UEJB, n’aura pas été sans effet sur certains « esprits faibles » dont l’un a pu passé à l’acte en tentant d’agresser l’économiste.
(6) http://www.montraykreyol.org/spip.p...
(7) Fédération Générale des Travailleurs de Belgique.
(8) Centre National de la Coopération au Développement.
(9) Avant la tenue de la projection-débat, j’avais pourtant personnellement informé de l’évènement les journalistes du Soir : Pascal Martin, Cédric Petit et Corentin Diprima ...
(10) Son compte-rendu de la soirée se trouve ici : http://parlemento.com/autres/debat-...
(11)« En finir avec l’intimidation sioniste », Le Soir, 29 septembre 2010(http://www.lesoir.be/debats/cartes_...).
(12) « Est-il antisémite de critiquer l’Etat juif ? », www.lesoir.be, 7 octobre 2010 http://www.lesoir.be/debats/cartes_...
(13) http://www.voltairenet.org/article1...
(14) http://www.alterechos.be/?p=breves&...
(15) http://www.cclj.be/article/29/1353
(16) En ces termes précis : « Nordine Saïdi, on te connaît. On a ton adresse ! On va réussir à te faire fermer ta gueule ! Un de ses quatre, on te retrouvera dans un sous-sol ! ».
(17) http://www.resistances.be/
(18) Dans « Un enfant est mort » (Don Quichotte éditions, 2010), le correspondant permanent de France 2 à Jérusalem revient sur ses dix années de harcèlement, de diffamations et d’agressions diverses suite à son fameux reportage sur Mohamed Al-Dura, palestinien âgé de 12 ans et tué par balles par l’armée israélienne (30 septembre 2000). En conclusion d’un entretien donné au Soir, le 7 octobre, Charles Enderlin a déclaré : « Cela continuera, « ils » ne me lâcheront pas ».