650 militants, dont cinquante enfants. Voilà la description de l’envoyée spéciale du Parisien à l’université d’été du NPA à Port-Leucate ce 29 Août. Le rassemblement anticapitaliste a duré trois jours pour se terminer ce soir. A titre de comparaison, en 2010, 1.100 militants s’étaient déplacés.
L’ancien porte-parole du parti, Olivier Besancenot, reconnaît bien volontiers la crise que traverse le NPA : "On a surpris par notre capacité à rentrer en crise rapidement", concède-t-il.
Le Parisien rappelle qu’en trois ans, le parti a perdu 6.000 militants. Début Juillet, c’est tout un courant du NPA, "Gauche unitaire" qui a pris la poudre d’escampette pour rejoindre le Front de gauche.
En 2009 pourtant, la naissance du NPA, issu de la LCR, était prometteuse. Fort de son million et demi de voix (4,5% des voix), Olivier Besancenot avait réussi à rassembler bien au-delà de la ligue communiste révolutionnaire.
En 2012, Philippe Poutou n’a atteint que 1.15% des voix et le parti n’a pas passé la barre des 1% aux législatives.
Le 7 Juillet sur Europe 1, Olivier Besancenot évoquait ces difficultés : "On est dans des basses eaux, on l’assume. On est en difficulté, on l’assume aussi. Mais on est là, toujours et bien là, y compris du point de vue des mobilisations."