Il y a deux sortes de serpents, le rampant et le volant. De même, quand le démon originel s’habille de blanc (Lilith White Lilith...), la Déesse s’habille de noir (Kali, Vierge noire, Isis...). Et puis quand on veut repousser le diable, il faut parfois être pire que lui. Ces trans ont de la chance (pour le moment) car on n’en est pas encore comme à Berlin en 1933.

Le mafieux, propagandiste gay, Dussopt (PS, Renaissance etc.) vient d’être condamné à 15000€ d’amende pour ses magouilles.
En effet l’année s’annonce fructueuse.

Ouai mais les films pédés vont continuer, comme LA PAMPA qui met en scène 3 pd . Un vibrant plaidoyer pour la tolérance comme disent les fiotes . Quant aux trans, ils sont très appréciés par le commissaire de police français de LA MER AU LOIN, film maghrébin dont la "moralité" est : la bourgeoise quinquagénaire (Mouglalis) ne peut être vraiment heureuse qu’avec un maquereau marocain de 20 ans de moins qu’elle . D’ailleurs elle couche la première fois avec lui juste après l’enterrement de son commissaire . La Classe !

" La mer au loin " est un bon film, dans son genre . Il est "manichéen" : tous les marocains et marocaines y sont sympas, chaleureux, joyeux, fraternels, sains, pas obsédés par le cul, alors que le couple français "moderne" est immoral et pratique "l’amour libre", le flic étant carrément pédé . D’ailleurs peu de critiques des Français en général, tous riches si on les compare à ces clochards (300 euros mensuels) . Le film pourrait porter le sous-titre : " Guide du jeune marocain cherchant à se faire entretenir par une bourgeoise française (même vieille) " . Les critiques d’allo ciné sont dithyrambiques, rédigées sans doute par une majorité de vioques qui regrettent de ne pas avoir balancé leurs sales blancs pour pouvoir convoler avec un jeune beur .

Libé et les Inrock trouvent le film "bouleversant" alors que c’est le récit d’un petit Rastignac- clochard-marocain qui parvient à faire son trou en France en baisant-épousant une bourgeoise vieillissante . Toutes les vieilles rêvent de baiser avec un jeune, ça peut même mener loin, jusqu’à l’Elysée .

Mouglalis a des faux airs de Fanny Ardant, en un peu moins bien, quant au jeune maquereau marocain, que la pouffe "Fadela" trouve "très beau", il a le côté simiesque de Joeystar .

Vers la fin du film, après le mariage, Mouglalis demande à son petit maquereau " est ce que tu m’aimes ? " . Il répond qu’il ne sait pas ce que c’est que l’amour mais qu’elle est tout pour lui . Evidemment, "tout" c’est la grande maison , le confort bourgeois, le fric, la belle bagnole etc . Au Maghreb salaire moyen : 300 euros . En France : 2100 euros . Voilà pourquoi la plupart rêve de se faire entretenir par une Française ... Au début du film il maquerote une fille de famille mais elle le plaque après avoir participé à un braquage et avoir été arrêtée sans conséquences .

Après le mariage il va retrouver sa famille au bled : sa mère le reçoit mal , lui et sa "chrétienne", et un garçonnet qui n’est pas le sien . Il va ensuite seul voir la jeune marocaine qu’il a plaqué, enceinte de ses oeuvres, il y a 11 ans : il découvre sa fille . Il est probable que d’ici 3 ou 4 ans, il plaquera la vieille Mouglalis et viendra rechercher, lui qui a la nationalité française, Hanane, son ex pour l’amener en France et lui faire quitter la misère marocaine .

Dans " La mer au loin ", l’actrice qui joue Hanane, la fille enceinte que le petit maquereau a plaqué, c’est la grande Nisrin Erradi, l’inoubliable Zined de " REINES", le chef d’oeuvre de la franco marocaine Yasmine Benkirane .

Le (bon) film " La mer au loin " a sa logique : au début le flic-pédé en pince pour le délinquant maghrébin . Seulement celui ci, hébergé chez le couple flic-Magloulis, refuse de coucher avec lui . Le flic commissaire de police continue donc de "monter" avec des travelos . Il chope le Sida (on est dans les années 1990) et il a le bon goût de calancher . Dès que son corps est enterré, Magloulis décide de baiser avec le marocain : le Sida agent bienvenu du "remplacement" . Dans le film tous les Marocains ont de la moralité, alors que le couple français (peut-être trop bourgeois) ne pense qu’à baiser . Le cinéaste marocain Belarbi, formé chez nous à la Femis, ne nous aime pas .