Le rituel est le même depuis quatre mois. Tous les jours, à 9h, Bruno Boulefkhad, 49 ans, se rend devant le siège de la Société générale à Paris, vêtu d’une combinaison de travail orange et de 15 kilos de pancartes qu’il porte en homme-sandwich.
Inscrit en lettres capitales sur des panneaux jaunes, son message interpelle les passants : « Stop aux abus bancaires. Cette banque a coulé mon entreprise en pratiquant le crédit ruineux. »
Cet ancien gérant d’un garage d’automobiles d’occasion, Flash Auto, entame à Paris sa « deuxième année de siège » après avoir passé plus d’un an planté devant les locaux de l’agence Société générale de Lons-le-Saunier, dans le Jura, où il dirigeait son entreprise depuis une vingtaine d’années.
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Les veilleurs debout rejoignent Bruno Boulefkhad :
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